Auteur/autrice : Instant-Chris

  • Dragon House : le futur de la danse

     

     

    NonStop, Chibi, iGlide, Droiid, Freakshow, Glitch, Dragon House… Ces noms ne vous disent probablement rien, et pourtant, ils représentent sans conteste l’avenir de la danse moderne.

     

    Dragon House, c’est avant tout un collectif originaire d’Atlanta, créé en 2008 par iGlide.

    Formé au départ des cinq membres cités plus haut, Dragon House se compose aujourd’hui d’environ 25 danseurs.

    Leurs premières armes, ils les font sur la plage de Venice Beach en 2009, dans le cadre de battles les opposant à d’autres collectifs de street dancers.

    Ils accèdent à la notoriété en 2012, en atteignant la finale de la neuvième édition du show américain « So You Think You Can Dance ».

    En regardant les vidéos de cette émission présentes sur le Net, on peut comprendre assez rapidement l’étonnement des membres du jury à l’époque, qui n’avaient probablement jamais vu ça…

    Jugez-en par vous-même…

     

    Dragon House | Illusion Of Choice (Dubstep 2012)

    [vimeo id= »56405748″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Articles sur Dance Informa (Anglais)

     

     

     

  • Ça C’est du Rock, Episode #11 : « Aux origines du Mal, Sympathy For The Devil »

     

     

    Découvrez la toute dernière chronique vidéo de la chaîne YouTube « Ça C’est du Rock », intitulée « Aux origines du Mal, Sympathy For The Devil des Rolling Stones », qui nous replonge en 1967 et 1968, lorsque que le rock commença à frayer d’un peu trop près avec le Diable.

     

    En épigraphe, une citation de David Bowie : « Le Rock a toujours été la musique du Diable. Je sens que nous ne faisons que proclamer quelque chose de plus ténébreux que nous-mêmes. »

     

     

     

    « 1967 est une année charnière dans l’histoire de la musique. Une année bénie durant laquelle la scène rock voit se révéler mois après mois des opus qui vont devenir des classiques parmi les classiques… »

     

    Dans cet épisode #11 de la saga « Ça C’est du Rock », Jo Valens revient sur « l’une de ces petites histoires qui font la grande ». En 1967, tandis que les Beatles, considérés comme les gendres idéaux par la moitié de la gente féminine d’Angleterre, étaient reçus par la reine à Buckingham Palace deux ans plus tôt, Mick Jagger et Keith Richards purgent des peines de prison ferme pour détention et usage de cannabis. Il n’en faut pas plus pour façonner l’image des Rolling Stones durablement et les présenter comme « une bande de sales gosses malfaisants »…

     

    « Il ne peut pas y avoir qu’un seul groupe de rock en Angleterre. » (Andrew Oldham)

     

    Ce qui n’a pas tué les Stones les a rendus plus forts… Et c’est presque naturellement qu’ils vont introduire dans leur musique la figure qui leur colle depuis le plus à la peau : celle du Mal… Voici donc l’histoire de l’irrévérence des Rolling Stones. Après les années idylliques, 1968 est celle où les idéaux de la contre-culture s’étiolent à jamais. Le temps des illusions perdues…

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »]  « Ça C’est du Rock », la Chaîne YouTube

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  • Soundbreaking : La grande aventure de la musique enregistrée (5/6)

     

     

    Enregistrer la musique : une passionnante aventure artistique et technologique de plus d’un siècle dont Soundbreaking raconte en six heures les plus belles pages, avec la participation de tous les grands noms de la musique populaire et sur une bande-son d’anthologie.

     

    Passionnante aventure artistique et technologique, la mise au point de l’enregistrement de la musique s’est déroulée sur plus d’un siècle.

    Avènement du multipistes, rôle du producteur, rendu de la voix, révolution numérique… Sur une bande-son d’anthologie, « Soundbreaking » (titre qui joue sur les mots « sound » et « groundbreaking », en français « révolutionnaire » ou « novateur ») raconte les plus belles pages de cette épopée, avec la participation de grands noms de la musique, d’Elton John à Catherine Ringer, de Christina Aguilera à Annie Lennox, de Tony Visconti, le producteur de David Bowie, à Nigel Godrich, celui de Radiohead.

    Diffusée en novembre 2016 sur la chaîne américaine PBS, la passionnante série documentaire française « Soundbreaking » rend donc hommage aux grands producteurs et autres hommes de l’ombre des studios d’enregistrement. Arte proposait en février 2017 les épisodes de cette fascinante saga comprenant des entretiens avec plus de 150 musiciens et artistes, dont Nile Rodgers, Quincy Jones, Questlove, Jimmy Jam et Chuck D. et de nombreuses images d’archives. Dans le premier épisode d’une série de six rendez-vous de 52 minutes, Stevie Wonder est également salué en compagnie de ses producteurs Malcolm Cecil et Bob Margouleff, co-auteur des révolutionnaires « Talking Book » et « Innervisions ».

    En six épisodes, « Soundbreaking » retrace ainsi la formidable épopée artistique et technologique de la musique.

     

    Soundbreaking – La grande aventure de la musique enregistrée (5/6)

    Enregistrer la musique relève, depuis plus d’un siècle, d’une formidable épopée artistique et technologique. Cinquième épisode : les supports enregistrés (disques, cassettes, CD ou MP3) comme reflets de leur époque. Avec les témoignages d’Elton John, Annie Lennox, Jean-Michel Jarre, Catherine Ringer et Mark Knopfler.

     

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    Fiche Technique :

    Auteurs : Maro Chermayeff,  Romain Pieri
    Réalisation : Christine Le Goff
    Producteurs : Ma Drogue A Moi, Show Of Force
    Coproducteur : ARTE France

     

     

     

  • FKJ fait son petit bonhomme de chemin

     

     

    En 2017, après quelques singles et Eps, le producteur franco-néo-zélandais FKJ nous emmenait en balade electro soul avec son premier album éponyme, « French Kiwi Juice ».

     

    Si le kiwi est bien connu pour ses propriétés vitaminées, son étymologie maorie est aussi un indice de choix pour deviner qui se cache derrière « French Kiwi Juice » aka FKJ. A vrai dire, l’histoire de Vincent Fenton (de son vrai nom) n’est déjà plus tout à fait un mystère lorsque sort ce premier album en mars 2017. Le jeune producteur franco-néo-zélandais a aligné les succès depuis l’explosion en 2012 de « Lying Together », une petite bombe neo-house qui l’a fait connaître dans les clubs du monde entier.

    En l’espace de cinq ans, ce maître du DIY a affirmé son style relax en injectant des influences funk et jazz dans ses premiers Eps, tout en impressionnant en live par ses dons de multi-instrumentiste. Car à la manière d’un Jacques, FKJ joue seul (et plutôt bien) sur scène ses productions, en jonglant entre machines, clavier, guitare ou saxophone. Et ses concerts nous en apportent la preuve en affichant complet en France ou ailleurs depuis la sortie de son album.

     

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    Comme pour de nombreux artistes électroniques de cette nouvelle génération, le premier album de FKJ venait finalement concrétiser le fait que le compteur d’écoutes sur les plateformes digitales s’affolait déjà depuis longtemps… Mais ce serait définitivement une erreur de considérer ce disque comme le simple témoignage discographique des cinq années qui précédèrent sa sortie.

    Car « French Kiwi Juice » est un album complet qui mêle des titres déjà connus (« Lying Together ») à de vraies surprises, comme ce « We Ain’t Feeling Time », titre très cuivré sur lequel l’homme-orchestre pose sa voix soul à souhait. Hormis d’évidentes influences jazz qui parsèment tout le disque, la nouveauté réside bel et bien dans ces nombreux titres chantés par FKJ himself (« Skyline », « Blessed ») jusqu’au final très soulful « Why Are There Boundaries », là même où les featurings d’artistes invités étaient jusqu’à présent privilégiés.

    L’ensemble est vraiment convaincant ; le chant agit comme un instrument vocal respectueux des différentes mélodies et permet au producteur de raconter dans un groove sensible ses espoirs et ses souvenirs.

    Si la langueur est le maître-mot de la musique de FKJ (quitte à rendre interminable la première moitié de « Die With A Smile »), les titres les plus électroniques du disque (« Go Back Home », « Joy ») rappellent que ce natif de Tours est aussi le fer de lance d’une génération qui a considérablement fait avancer le genre ces dernières années.

    Signé sur le redoutable label parisien Roche Musique (Duñe, Darius), FKJ offre ainsi avec son premier album un boulevard à la belle relève qui s’agite autour de lui et qui fusionne sans complexe les instruments et les machines.

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

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  • Soundbreaking : La grande aventure de la musique enregistrée (4/6)

     

     

    Enregistrer la musique : une passionnante aventure artistique et technologique de plus d’un siècle dont Soundbreaking raconte en six heures les plus belles pages, avec la participation de tous les grands noms de la musique populaire et sur une bande-son d’anthologie.

     

    Passionnante aventure artistique et technologique, la mise au point de l’enregistrement de la musique s’est déroulée sur plus d’un siècle.

    Avènement du multipistes, rôle du producteur, rendu de la voix, révolution numérique… Sur une bande-son d’anthologie, « Soundbreaking » (titre qui joue sur les mots « sound » et « groundbreaking », en français « révolutionnaire » ou « novateur ») raconte les plus belles pages de cette épopée, avec la participation de grands noms de la musique, d’Elton John à Catherine Ringer, de Christina Aguilera à Annie Lennox, de Tony Visconti, le producteur de David Bowie, à Nigel Godrich, celui de Radiohead.

    Diffusée en novembre 2016 sur la chaîne américaine PBS, la passionnante série documentaire française « Soundbreaking » rend donc hommage aux grands producteurs et autres hommes de l’ombre des studios d’enregistrement. Arte proposait en février 2017 les épisodes de cette fascinante saga comprenant des entretiens avec plus de 150 musiciens et artistes, dont Nile Rodgers, Quincy Jones, Questlove, Jimmy Jam et Chuck D. et de nombreuses images d’archives. Dans le premier épisode d’une série de six rendez-vous de 52 minutes, Stevie Wonder est également salué en compagnie de ses producteurs Malcolm Cecil et Bob Margouleff, co-auteur des révolutionnaires « Talking Book » et « Innervisions ».

    En six épisodes, « Soundbreaking » retrace ainsi la formidable épopée artistique et technologique de la musique.

     

    Soundbreaking – La grande aventure de la musique enregistrée (4/6)

    Du rudimentaire cornet acoustique, dont Caruso fut la star, au logiciel Auto-Tune, qui connut son premier tube avec le « Believe » de Cher, de l’art du crooning de Crosby ou Sinatra à la subtilité du murmure chez Gainsbourg, de la recherche d’authenticité des grandes voix de la soul à la quête d’artificialité de Kraftwerk, cet épisode retrace cent ans de bouleversements techniques et esthétiques qui ont transformé l’enregistrement de la voix.

    Au fil du temps, pourtant, chanteurs, producteurs et ingénieurs du son ont poursuivi un seul et même objectif : capter, pour la faire entendre, l’émotion délivrée par la voix. Avec les confidences de Smokey Robinson, Catherine Ringer, Christina Aguilera, Suzanne Vega ou encore des producteurs d’Adele et Kurt Cobain.

     

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    Fiche Technique :

    Auteurs : Maro Chermayeff,  Romain Pieri
    Réalisation : Christine Le Goff
    Producteurs : Ma Drogue A Moi, Show Of Force
    Coproducteur : ARTE France

     

     

     

  • Barcelona GO!

     

     

    La vidéo « Barcelona Go » a été réalisée en 2014 par le photographe britannique Rob Whitworth, pour le compte de l’Office du Tourisme de Barcelone. Tournée en « Flow Motion », cette vidéo rend parfaitement compte, en l’espace de 2:10 min, de la beauté et du dynamisme de la capitale catalane. Il aura fallu pas moins de 22.000 photos et 365 heures de post-montage pour réaliser ce film étonnant.

     

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    A découvrir aussi les autres vidéos de Rob Whitworth, parmi lesquelles « Dubaï Flow Motion » réalisée en février 2015, suivie de « This Is Shanghai » et « Kuala Lumpur DAY-NIGHT ».

     

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  • Tod Papageorge : New York en Kodachrome (1966-1967)

     

     

    Tod Papageorge n’aura utilisé le Kodachrome que pendant deux ans, en 1966 et 1967. Jeune photographe débarqué à New York à 25 ans, il espérait qu’un travail en couleurs pourrait convaincre les magazines de publier ses clichés. Il attendit en vain et mit ses diapositives de côté pendant cinquante ans.

     

    Dans cette série intitulée « Dr. Blankman’s New York », Tod Papageorge nous emmène en vadrouille dans les rues de la Grande Pomme et nous fait faire un bond de cinquante ans en arrière, au contact d’une époque révolue. On y découvre les gens alanguis dans les parcs, les vitrines et la vie qui grouille dans les rues de New York. Les couleurs sont vives et audacieuses, pour capturer au mieux la luminosité naturelle de la ville. Et au hasard de cette série, on découvre que ce mystérieux Dr S.H. Blankman s’affiche sur un des clichés, à la devanture d’une clinique d’optométrie ; « Eyes Examined »…

     

     

     

     

     

    Tod Papageorge débarque donc à New York en 1965. Ses amis Garry Winogrand et Joel Meyerowitz lui suggèrent de prendre des photos de rue en couleur, pensant qu’elles avaient plus de chance d’être publiées dans les magazines. Et il faut admettre que ces photos couleur, qu’on découvre dans le livre consacré à son travail, « Dr. Blankman’s New York. Kodachrome 1966-1967 » publié en 2017, sont un enchantement.

    Peut-être est-ce le temps de pose long imposé par la pellicule peu sensible, ou bien l’excitation liée à la découverte d’une nouvelle ville par un jeune homme plein d’espoir : les images qu’il rapporte des rues de Manhattan, baignant dans une lumière crue les matières et les grains de peau, sont d’une sensualité folle.

    Plutôt que de viser l’action ou l’anecdote, Tod Papageorge s’arrête sur une coiffure, une robe, une vitrine, joue des couleurs les plus éclatantes, tout en prêtant une attention aux nuances plus subtiles – comme cette pile de cartons qui déroule ses teintes beiges dans le soleil matinal.

     

     

     

     

     

     

    Tod Papageorge est né à Portsmouth, dans le New Hampshire en 1940, et a commencé à faire de la photo en 1962, durant son dernier semestre à l’Université du New Hampshire. Un mois plus tard, il découvre Henri Cartier-Bresson et décide de devenir photographe.

    Après avoir obtenu son diplôme, Papageorge travaille pendant environ un an dans une compagnie d’assurance à San Francisco, puis dans un hôpital psychiatrique à Boston. En 1965, il passe dix mois à faire des photos en Espagne et à Paris et, à la fin de la même année, il retourne aux États-Unis et s’installe à New York, où il rencontre Robert Frank et est  invité par Garry Winogrand à participer à un atelier que Winogrand organise chez lui le dimanche soir…

    Son travail est présenté dans plus de trente grandes collections publiques, comme celles du Musée d’Art Moderne, l’Institut d’Art de Chicago, le San Francisco Museum of Modern Art et la Bibliothèque Nationale à Paris.

    A découvrir absolument !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    © Photos tirées du livre « Dr. Blankman’s New York. Kodachrome 1966-1967 » de Tod Papageorge, en anglais, Steidl, 136 p., 40 €.

     

     

     

  • Un Netflix gratuit entièrement dédié aux vieux films

     

     

    La petite pépite du jour s’appelle Datejade et va sauver ton week-end…

     

    Servi sur un plateau d’argent, voici une toute nouvelle plateforme qui, à l’instar de Netflix, propose un service de streaming de films. À une seule différence : Datejade est entièrement gratuite, et la sélection est hyper pointue.

    Si le design ressemble étrangement à Netflix, la ressemblance s’arrête ici puisque le contenu, lui, n’a rien à voir. Le catalogue de Datejade ne propose qu’une sélection de vieux films, des grands classiques tous tombés dans la liste des œuvres libres de droit. De « Je dois tuer » (« Suddenly » en VO) avec Frank Sinatra à « La Nuit des Morts-Vivants » de George A. Romero, en passant par « Le Livre de la Jungle » (celui de 1942 réalisé par Zoltan Korda), il y a de quoi se faire une belle soirée ciné.

     

     

     

    La plateforme étant toute récente, ne vous attendez pas à trouver un catalogue aussi riche que chez son célèbre concurrent. La liste des films est peut-être encore maigre, mais nul doute qu’elle ne cessera de s’allonger dans les temps à venir. Stay tuned !

     

    Article : Sarah pour Le Bonbon

     

     

  • Histoire d’un Hit : I Was Made for Lovin’ You

     

     

    A l’occasion du 45ème anniversaire de la sortie du premier album éponyme du groupe de hard rock américain Kiss, revenons ici sur le morceau devenu culte, et qui les propulsa au devant de la scène internationale : « I Was Made for Lovin’ You », originellement enregistré sur leur album « Dynasty » sorti en 1979.

     

    Avec ce titre sorti le 20 mai 1979, Kiss cèdent à leur tour à la déferlante disco de cette fin des années 70. Le single se hisse aux toutes premières places des divers charts de par le monde, en faisant le premier hit planétaire du groupe. En revanche, le revers de la médaille de ce succès, c’est que le public traditionnel de Kiss s’éloigne du groupe, le jugeant trop opportuniste…

    Il faudra attendre 1982, et l’album « Creatures of the Night » marquant le retour à un son plus rock, puis l’album « Lick It Up » sorti un an plus tard, dont la pochette montre les membres de Kiss apparaissant pour la première fois sans maquillage, pour voir leur public originel revenir vers eux.

    Replongez-vous donc dans le parfum d’une époque révolue, avec le clip de « I Was Made for Lovin’ You ». Rock et disco à la fois, glam à souhait et délicieusement kitch…

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Kiss Official

     

     

     

  • Quand Jim Fitzpatrick créait la pochette de l’album « Black Rose, a Rock Legend »

     

     

    Suivons les étapes successives de la conception de la pochette de l’album mythique de Thin Lizzy « Black Rose, a Rock Legend » par le dessinateur Jim Fitzpatrick en 1979.

     

    Voici quelques-unes des planches préliminaires du design de la pochette de l’album de Thin Lizzy sorti en 1979, « Black Rose, a Rock Legend », commentées par son créateur lui-même…

    En général, le travail de conception du design d’une pochette d’album démarre par un brief avec le groupe ou la maison de disques, mais dans ce cas précis, le dessinateur Jim Fitzpatrick deala à l’époque uniquement avec Phil Lynott, en solo.

    Les deux compères se connaissaient déjà plutôt bien et Phil Lynott participa activement à la création de cette pochette devenue mythique, en s’appuyant d’abord sur des esquisses brutes tracées au crayon ou sur de simples griffonnages, voire au téléphone… Vous savez, à cette époque bénie où un simple coup de fil depuis Dublin à Londres coûtait un bras…

    Dans le cas de « Black Rose », Phil Lynott souhaitait dès le départ une pochette assez réaliste. « Rien de bien compliqué », comme il se plaisait à le dire. Mais compliqué, ça le fut finalement. Car l’idée de départ d’une rose noire assez réaliste s’avéra en fait beaucoup plus complexe à réaliser que prévu.

    Lynott avait demandé auparavant à un photographe londonien de lui soumettre des clichés d’une rose noire pour la pochette d’un single extrait du futur album. Pour prendre ces photos, une belle rose rouge avait été pulvérisée avec de la peinture noire et fanée artificiellement pour les besoins de la photo. Le résultat ne fut pas vraiment satisfaisant et la rose paraissait plus morte qu’un clou de cercueil…

    Pendant ce temps, Jim Fitzpatrick faisait de son coté quelques essais, en partant de clichés en noir & blanc de roses qu’il tentait de coloriser. Mais Lynott n’était pas plus convaincu.

    Voici donc quelques ébauches de la fameuse pochette que Jim Fitzpatrick a déterrées pour nous…

     

    01. Esquisse brute d’une rose noire, tirée d’une photo de vraie rose, mais qui semblait quelque peu… morte.

     

     

     

    02. Phil suggéra aussi l’idée d’une pochette un peu sexy, suite à une conversation assez arrosée un soir au Bailey Pub à Dublin. Le dessinateur imagina donc une rose noire tatouée sur la cuisse d’une femme, mais l’idée ne fut pas retenue, jugée trop sexiste et macho. Une version en couleur existe, mais toujours enfouie à ce jour dans le fatras du grenier de Fitzpatrick…

     

     

     

    03. Une composition brute utilisant une police de caractère de type élisabéthain fleuri.

     

     

     

    04. Une autre composition griffonnée au crayon de bois, se rapprochant déjà plus du résultat final.

     

     

     

    05. Jim Fitzpatrick part finalement sur cette dernière idée et dessine au crayon cette magnifique rose noire. Après quelques tentatives infructueuses, le résultat lui semble assez satisfaisant pour le soumettre à Lynott qui lui donne son feu vert quelques jours plus tard. « J’adore, Jimmie. Tu peux partir là-dessus. »

     

     

     

    06. Le croquis final au crayon de bois, avec logo et lettrage du titre.

     

     

     

    07. L’étape suivante de la pochette ainsi que le lettrage définitif du titre de l’album restent introuvables au fin fond du grenier de Fitzpatrick…

     

     

     

    08. Le lettrage définitif du titre de l’album au stylo et à l’encre, de style élisabéthain, inspiré du travail du célèbre typographe anglais Herb Lubalin pour le magazine « Avant-Garde » qui paraissait à la fin des années 60.

     

     

     

    09. Le croquis final réalisé au crayon, très détaillé, fut ensuite photographié, tracé et redessiné à l’aérographe, puis peint à l’aide d’encres transparentes afin de laisser les lignes de crayon apparentes. Le fond était composé de plusieurs couches successives de peinture bleue, séchées et fixées au vaporisateur.

     

     

     

    10. Le résultat final, avec l’ajout de gouttes de sang sur la rose, pour que la pochette ne se résume pas à un vulgaire croquis botanique. L’idée de ces gouttes de sang surgit juste avant que la maquette ne soit livrée pour impression.

     

     

     

    Quant à l’idée initiale de la pochette de l’album « Black Rose, a Rock Legend », elle provient d’un poème qu’on apprenait à l’école en ce temps-là, un de ces vieux poèmes irlandais dont Phil Lynott s’inspirait tant : « I See His Blood Upon The Rose », écrit en 1916 par le leader nationaliste irlandais Joseph Mary Plunkett, qui fut exécuté durant l’écrasement de l’insurrection la même année et qui en reste encore aujourd’hui l’icône.

    Lorsque Fitzpatrick soumit l’idée à Lynott, il fut emballé. Le dessinateur avait besoin d’un ou deux jours supplémentaires pour finaliser la maquette définitive, mais pressé par le temps, il fut contraint de travailler toute la nuit pour pouvoir livrer son oeuvre à la maison de disques.

    Quarante ans après la sortie de l’album mythique de Thin Lizzy, Jim Fitzpatrick est toujours aussi fier d’en avoir réalisé la pochette, en collaboration avec son ami Phil Lynott, disparu en 1986 : « Yep, Philip, really, really loved this one, and the rest is only rock history ».