Auteur/autrice : Instant-A

  • Playlist : Novembre 2014

     

     

    Novembre 2014

    La playlist du mois, plutôt électro.

    Avec notamment, des habitants de la Ville:

    @Chris (Mona & Co), @danjamez, @jean-roupechgmail-com (Jean Roupech)

    Vous pouvez  en discuter aussi dans ce District d’Instant City

     

     

     

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  • Making Peace | Lieu d’Europe (Strasbourg)

    Making Peace | Lieu d’Europe (Strasbourg)

     

     

    Présentée sur les grilles du Lieu d’Europe à Strasbourg jusqu’au 30 novembre 2014, et organisée par le Bureau International De La Paix, l’exposition « Making Peace » illustre par l’intermédiaire de 124 photos les principes fondamentaux nécessaires à une paix durable.

    À travers ces œuvres engagées, l’exposition a avant tout pour but de rendre hommage et d’encourager chaque citoyen à agir pour un monde meilleur.

    En 2014, « Making Peace » est exposée également à Sarajevo, à Bâle et au Cap.

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Making Peace

     

     

     

  • Ólafur Arnalds & Esteban Diacono

    Ólafur Arnalds & Esteban Diacono

     

    En 2009, le musicien islandais Ólafur Arnalds découvre par hasard sur le site de partage vidéo Vimeo, le travail de l’artiste argentin Esteban Diacono.

    Il décide alors de le contacter afin d’obtenir son accord pour utiliser son travail comme vidéo officielle d’une de ses dernières compositions, ‘Ljósið’ (la ‘lumière’ en Islandais).

    Ce film de 3:37 minutes deviendra l’une des vidéos les plus visionnées de l’année 2009 sur YouTube et Vimeo, cumulant plus de cinq millions de vues pour Ólafur Arnalds et Esteban Diacono.

    Ils ont depuis collaboré à différents projets, sans se connaitre physiquement. Ils finissent finalement par se rencontrer en novembre 2013 à Istanbul, lorsque Esteban Diacono assiste à un spectacle d’Ólafur Arnalds.

     

     

    [youtube id= »mYIfiQlfaas » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

  • Collaboration célèbre | Man Ray & Lee Miller

     

     

    Lee Miller fut trop souvent définie, de façon extrêmement réductrice, comme l’épouse et une des nombreuses muses du photographe Man Ray. La décrire comme telle, c’est juste occulter l’influence majeure qu’elle eut sur l’Ecole Surréaliste et la photographie moderne. Cette influence s’est non seulement exprimée dans la collaboration artistique fructueuse avec son mari, mais aussi avec d’autres artistes contemporains tels que Cindy Sherman ou la portraitiste Francesca Woodman. Lee Miller fut sans conteste une femme extraordinaire. Sa beauté, d’abord, étonnante… Une beauté pure, altière, sculpturale. Elle eut cent vies,  fut modèle, photographe, journaliste. Elle navigua entre Surréalisme, hommes, mode, guerre, et tant d’autres mondes encore. Elle co-inventa, avec Man Ray, la technique de solarisation. A redécouvrir…

     

     

     

  • Collaboration célèbre | Robert Mapplethorpe & Louise Bourgeois

     

     

    Dans ce portrait photographique en noir et blanc, l’artiste franco américaine Louise Bourgeois (1911-2010) pose légèrement à droite du cadre, devant un fonds gris. Elle est dépeinte à partir du buste, le profil de trois quarts, son visage est tourné vers l’objectif. Elle porte un manteau en fourrure de singe comme fait de velours sombre et porte une de ses sculptures sous son bras droit, qui apparaît à la place de sa main droite. Cette sculpture de forme phallique, Fillette, qui se traduit par petite fille en français, est un buste en plâtre recouvert de latex, qu’elle a réalisé 14 ans plus tôt. Louise Bourgeois sourit de façon espiègle face au photographe.

    Cette photographie fut réalisée par Mapplethorpe dans son atelier de Bond Street, New York, en 1982. Sa biographe Patricia Morrisroe souligne qu’il n’était pas un artiste intrusif, et si ses modèles semblent utiliser des appuis verticaux, cela reflète leur propre décision, ce qui fut le cas pour cette image. Louise Bourgeois était convaincue que cette séance serait un désastre, par conséquent elle s’y était préparée : « je ne pouvais imaginer ce qui irait de travers, mais je savais que cela n’irait pas si je n’étais pas préparée. Par conséquent, même si j’y allais l’esprit léger, j’ai malgré tout pris une partie de moi-même » (citation tirée de Arena : Robert Mapplethorpe, 18/03/1988). Elle a ainsi choisi de prendre Fillette, comme si elle savait qu’elle serait rassurée à l’idée de la tenir et de la bercer (citation tirée de Nixon 2005, p 80). Mapplethorpe décrivit la séance et Louise Bourgeois elle-même comme irréelle : « vous ne pouviez pas, en quelque sorte, lui dire quoi faire, elle était juste là » (citation tirée de Arena : Robert Mapplethorpe, 18/03/1988).

    Louise Bourgeois travailla en tant qu’artiste à compter des années 30 jusqu’à sa mort en 2010. Tout comme Robert Mapplethorpe, Louise Bourgeois créa souvent des objets sexuellement sans ambiguité. Elle identifia la connexion entre Mapplethorpe et elle-même : « je pensais qu’il s’agirait d’une bonne collaboration parce qu’il était célèbre, non pas pour ses photos de fleurs, mais par son approche de la représentation sexuelle… Il est célèbre pour son côté controversé, et cette photographie avait sa place dans son album (citation tirée de Arena : Robert Mapplethorpe, 18/03/1988).

    L’objectif de cette séance avec Mapplethorpe était de trouver un portrait qui figurerait dans le catalogue de l’exposition rétrospective de Louise Bourgeois au Musée d’Art Moderne, organisée à New York en 1982. Le musée utilisa ce portrait pour la couverture du catalogue, mais recentra la photographie sur un portrait, retirant Fillette. Cette coupe élagua de l’image l’humour érotique qui s’en dégageait, et comme l’artiste elle-même le souligna : « l’oeil qui pétille se réfère à ce que je porte. mais ils l’ont coupé. Ils l’ont coupé parce qu’ils étaient trop prudes » (citation de Nixon, 2005, p 85). L’historien de l’art Mignon Nixon note à quel point le style de la photographie de Mapplethorpe souligne l’image, au travers d’une grand limpidité de l’impression, et le fait de ressortir la poésie de la chair dans le cadre avec un humour transgressif (Nixon 2005, p 73).

    Références :

    Arena: Robert Mapplethorpe, dir. by Nigel Finch, BBC television documentary, 18 March 1988.
    Patricia Morrisroe, Mapplethorpe. A Biography, London 1995.
    Mignon Nixon, Fantastic Reality: Louise Bourgeois and a Story of Modern Art, Cambridge, Massachusetts 2005, pp.71–81.

     

     

     

  • Collaboration célèbre | Andy Warhol & Jean-Michel Basquiat

     

     

    Suite à sa rencontre avec Warhol en 1980, qui lui fut présenté par le marchand d’art Bruno Bischofberger, Jean-Michel Basquiat entame avec le pape du Pop Art une relation de collaboration qui durera jusqu’en 1985. Le résultat de cette collaboration met en lumière tout ce qui peut être admiré ou réfuté dans ce « Pop Art » des années 80, à savoir les tentatives de « dissoudre » les différences hiérarchiques entre l’art de la rue et la peinture classique, afin de ramener les aspirations monumentales d’Hollywood à un mode plus modeste, plus terre à terre. Andy Warhol disparait le 22 février 1987. Quant à Basquiat, il meurt à Soho le 12 août 1988.

     

     

     

  • Collaboration célèbre | Luis Buñuel & Salvador Dalí

    Collaboration célèbre | Luis Buñuel & Salvador Dalí

     

    Dali ne fut jamais hostile à emprunter les passerelles entre les arts. Il s’entendait par exemple à la perfection avec la « fashion designer » Elsa Schiaparelli, mais c’est probablement sa collaboration avec le réalisateur Luis Buñuel qui fut la plus aboutie. Les deux hommes furent de dévoués imagistes de l’Ecole Surréaliste, en particulier avec Un Chien Andalou (1929), court-métrage dans lequel on retrouve tous les symboles propres à la mythographie de Dali, et qui repousse les limites esthétiques du langage freudien.

     

     

  • Collaboration célèbre | Björk & Matthew Barney

     

     

    Il s’agit de la seule collaboration artistique « logique » du couple (dans la vie) Matthew Barney et Björk. Un album et un film ambitieux, hallucinés et sauvages: Drawing Restraint 9 qui date de 2005.

    Barney l’a réalisé et Björk en a composé la bande originale. C’est l’histoire d’un couple impliqué dans une longue chaîne d’événements intriqués les uns aux autres.

    Matthew Barney y poursuit ses recherches obsessionnelles des rites religieux, en abordant ici le Shinto japonais.

     

     

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  • Collaboration célèbre | Chuck Close & Philip Glass

     

     

    Beaucoup reconnaissent Chuck Close pour ses oeuvres « pixelisées », admirées universellement, et définissant le plus cet artiste iconique du 20ème Siècle. S’inspirant de ces motifs emphatiquement répétitifs qui caractérisent l’oeuvre de Chuck Close, Phillip Glass lui rend hommage en composant « Philip Glass: Up Close », conçu comme accompagnement sonore au « Chuck Close Prints: Process and Collaboration », à l’occasion de l’exposition qui lui fut consacrée au Metropolitan Museum de New York en 2013.

    A découvrir…