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  • « Starouarz », ou comment Disney a transformé l’héritage de Lucas en un gros sac de Chamallows

     

     

    Si l’on osait la comparaison, l’empire de Mickey serait un gros globule blanc. Disney qui, depuis le rachat de Pixar en 2006, n’a de cesse que de phagocyter tout ce qu’il acquiert, nivelle tout ce qui devient sa propriété, pour proposer ensuite des produits de contrefaçon juste bons à servir eux-mêmes d’outils de communication, avec comme objectif ultime d’écouler du produit dérivé à la tonne.

     

    C’est d’ailleurs la même bonne vieille recette qui est utilisée depuis toujours par Disney pour ses parcs d’attractions, où pour cinq minutes de fun (je ne compte pas l’heure de queue avant…), vous êtes obligés de passer deux heures dans un supermarché de jouets et goodies, posé là, sur votre chemin vers la sortie, dans le seul but de vous faire les poches un maximum et d’engraisser toujours un peu plus toute cette cynique entreprise.

    Walt Disney n’a plus rien à dire, si tant est qu’il eut par le passé déjà quelque chose d’intéressant à raconter. Ou alors il y a bien longtemps… Car il est vrai que ce parangon de l’animation de long métrage, dite de prestige, s’est finalement fait rattraper par des concurrents bien plus pertinents, au début des années 80, comme Don Bluth, dissident et ancien collaborateur émérite de la souris gloutonne, très vite disparu après juste une poignée de films d’animation qui ne rapportèrent pas assez d’argent.

    Mais c’est surtout au Japon, avec le Studio Ghibli, le pendant asiatique de Disney, d’une richesse thématique inouïe, chez qui poésie, lyrisme et messages emplissent le moindre celluloïd, que les limites du géant américain se révèleront au grand jour. Miyasaki va élargir la brèche et oser rivaliser avec malice avec Disney, en nous proposant des films inoubliables.

     

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    C’est pourtant bien avant cela qu’il faut pour le muridé vorace (terme encyclopédique pour désigner une souris, bande d’incultes…) trouver d’autres paysages à envahir pour redéfinir son image. Bref, se repositionner pour ne plus jamais perdre la main. Des cerveaux se sont mis à réfléchir…

    Dès les années 50, Mickey se lance dans le long métrage live, avec des propositions toujours aussi niaiseuses, qui rencontrent cependant un relatif succès, surtout sur son continent d’origine. Mais il faudra attendre 1964, avec le triomphe de « Mary Poppins », pour prétendre au succès mondial, en jonglant sur les deux médiums. Rester roi de l’animation tout en devenant le roi du cinéma de divertissement familial, avec des œuvres techniquement ébouriffantes et jamais vues.

    En essayant de sortir un peu de son carcan guimauve et familial, la firme de l’oncle Picsou va ainsi traverser une période assez longue et douloureuse, s’essayant à ses propres films d’animation originaux, comme « Taram et Le Chaudron Magique » et surtout en live avec « The Black Hole » en 1979, qui tente de surfer sur le succès mondial d’un fameux « Star Wars » (tiens tiens…). Le film est un énorme bide et ébranle même sérieusement tout l’édifice de fromage entassé depuis la création de Disney en 1923.

    Car le Trou Noir arrive trop tard et même si sa direction artistique semble intéressante, toute l’entreprise pèse trois tonnes. C’est un gros truc balourd et statique venu d’un autre temps. Et Disney est complètement à côté de la plaque… « Star Wars » a révolutionné le genre, en proposant, en plus des vaisseaux spatiaux et des robots, la vitesse et en introduisant dans ces récits technologiques de l’aventure et du serial. Quant à George Lucas, il a su mélanger avec brio différents thèmes et histoires pour retranscrire à un moment charnière ce que les gens rêvaient de voir sans l’espérer.

     

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    Inutile de préciser que Mickey l’a mauvaise… Mickey est revanchard. Et Mickey est tout rouge… Soit, si l’empire aux grande oreilles, coloré, sucré et souriant en apparence, ne peut prétendre à surprendre et cartonner avec ses propres créations, alors il rachètera un après l’autre tous ceux qui pourraient devenir des concurrents et surtout constituer des mannes en devenir ; des créateurs de légendes, en somme. Là où pour l’instant la souris cupide n’avait su que dépoussiérer les contes d’Andersen, des frères Grimm ou d’autres écrivains européens oubliés, il lui faut désormais s’approprier de vraies mythologies Yankee, celles dans lesquelles le peuple américain se reconnaîtra sûrement. Mickey, totalement mégalomane, veut devenir le maître du monde…

    Robert (dit Bob) Iger, le nouveau PDG de The Walt Disney Company depuis 2005, lance alors une implacable offensive. Et Disney va désormais dévorer tous ceux qui pourraient faire de l’ombre à la petite souris… A commencer par Pixar en 2006, puis Marvel Studios en 2009 ; toute son écurie de super-héros (ou presque) en fait d’ailleurs les frais. Mais il faudra attendre 2019 pour que la souris obèse croque également l’indéboulonnable Twenty Century Fox, et puisse user jusqu’à la corde la franchise des X-Men, préservée jusqu’à ce funeste jour dans le giron des célèbres studios. Ne reste finalement plus que Spiderman, toujours chez Sony-Colombia, que les Japonais ne veulent pas offrir en pâture au rongeur ogre (tiens tiens (bis)…).

     

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    Mais c’est sans doute avec la vente de LucasFilm que le choc sera le plus retentissant. Abandonnant son bébé, George Lucas, homme d’affaire avisé avant d’être le visionnaire que l’on veut naïvement croire, devait bien savoir que sa lointaine galaxie allait échoir dans des mains peu scrupuleuses. Mais Lucas traîne son enfant depuis 1977, connaissant un inégal succès, certes, mais surtout beaucoup de déconvenues, de cris et de larmes chez l’entité monstrueuse qu’il a créée sans le faire exprès et dont il a totalement perdu le contrôle, à la merci d’un public fanatisé qui voit en « Star Wars » sa nouvelle religion. Ainsi, pour échapper à diverses fatwas et reprendre une vie normale, loin du tumulte de la foule haineuse qui a élevé la saga au rang de finalité de vie, Lucas accepte de vendre le package et ses emmerdes avec.

    Pourtant, en signant le contrat en 2012 pour la modique somme de 4,05 milliards de dollars, notre George préféré reçoit encore de la part de ses acheteurs toutes les scrupuleuses attentions relatives à la ligne éditoriale des prochains opus, des séries pour la télé et autres histoires issues de la célèbre saga. Même les ébauches de scénarios pour d’éventuelles suites, soit les futurs épisodes VII, VIII et IX, déjà plus ou moins couchées sur le papier par Lucas, sont fournies dans le cadre du rachat, ainsi que Kathleen Kennedy, déjà présidente de LucasFilm. Tous les cadres de la souris enragée et revancharde jurent sur leurs mères et leurs enfants réunis, ainsi que sur la tête de Tata Rachel, que « Star Wars » sera respecté, aimé et qu’il ne lui sera jamais fait aucun mal.

    Huit années plus tard… Dans une galaxie pas très lointaine, en Californie précisément, « Star Wars » est aujourd’hui dans le bien piètre état qu’on lui connaît. Non seulement les pontes de Disney n’en ont eu strictement rien à fou… faire de ce que Lucas souhaitait pour la suite de ces aventures spatiales et intersidérales, mais de surcroît, ils ont fait exactement ce que l’on pouvait redouter. A savoir « Marveliser », ripoliner notre saga préférée, la rendre tiédasse à souhait. Bref, « Star Wars » est devenu « Les Cochons Dans L’Espaaaaaaaace »…

    Inutile de revenir sur le piteux épisode VII et son manque flagrant d’audace et de nouveauté, tout ce contre quoi Lucas s’était toujours battu. En produisant des « Star Wars », le réalisateur du mythique « American Graffiti » voulait, à chaque nouvel opus, repousser les limites techniques et offrir des spectacles toujours plus novateurs. Même si George Lucas n’a jamais été un génial réalisateur ou même un éminent scénariste, reste qu’il faut tout de même lui concéder un indéniable talent de conteur, de mixeur brillant, pour faire se télescoper des concepts et des images inédites. Mais là, c’est la douche froide… Non seulement « L’Eveil de la Force » ne propose rien de nouveau mais cet épisode VII se paye en plus le luxe de réchauffer au micro-ondes des pans entiers de l’épisode IV, « Un Nouvel Espoir ».

    On sait ensuite comment la gestion de cette nouvelle histoire et de ses personnages va être malmenée dans l’épisode VIII, où le nouveau réalisateur ne semble pas s’être spécialement intéressé aux fondations de cette nouvelle trilogie. Cependant, même si « Les Derniers Jedi » divise (et c’est un euphémisme), il faut quand même reconnaître à Rian Johnson son sens de l’ampleur et une certaine ambition de cinéma, qui font depuis toujours cruellement défaut chez J.J. Abrams. « Les Derniers Jedi », à défaut d’être cohérent avec la mythologie « Star Wars », propose, essaye, tente des pistes. Le film et son réalisateur deviennent pourtant, après Eric Zemmour, ce qu’il y a de pire au monde…

     

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    Et force est de constater que tout cela fleure bon l’amateurisme général et cette façon désinvolte de traiter par dessus la jambe un tel monstre de l’inconscient collectif. Les histoires paraissent écrites au fur et à mesure, sans qu’il n’y ait de réelle vue d’ensemble. Le réalisateur Colin Trevorrow, censé boucler l’ultime épisode, est remercié et remplacé au pied levé par ce cher J.J. Abrams (encore…), qui réécrit finalement toute l’histoire. On est bien là en train de parler de « Star Wars », hein !! Pas de « Plus Belle La Vie », entre l’épisode 450, 451 et 452. Ok ??

    Alors en attendant cet ultime épisode IX qui va sortir dans quelques jours, on nous promet depuis plusieurs mois, à grand renfort de bandes-annonces, de teasers, spots TV en pagaille, de théories de geeks, d’images et d’interviews de tel ou tel intervenant, tous plus rassurants les uns que les autres, que cette fois-ci, ça y est, ça va être fou et que l’on va tous faire « sploutch » dans nos slips ou « sprooch » dans celui des filles…

    Mais le petit souci, en fait, c’est que depuis l’épisode VII, ni l’histoire, ni ses enjeux, ni ses méchants, ni rien d’ailleurs, n’offre un quelconque intérêt, une éventuelle surprise. « Bon les gars, notre méchant a été tué dans l’épisode VIII… Il nous reste quand même encore un épisode à torcher. Il nous faut un autre méchant… Bon, des idées ? Plait-il, J.J. ? faire revenir l’empereur ? Mais il n’était pas mort ? Quoi ? tu t’occupes de tout ? N’oublie pas que tu n’as que deux mois pour ficeler un scénario… Ca ira quand même ? Ok, cool, yeap ! »

     

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    Alors oui, c’est par réflexe Pavlovien que l’on va courir comme des sots encore cette fois-ci, parce qu’on se dit : « Eh, Starouarz quand même ! ». Effectivement, il y eut bien un petit miracle avec « Rogue One », le premier crossover, soit un épisode qui ne rentre pas dans la série officielle, mais qui s’y raccroche quand même pour combler certains trous laissés ça et là… Le film, tout en étant plaisant, offrait un autre aspect de l’univers, moins édulcoré et plus sombre, plus mélancolique. Quant à « Solo », le film conçu justement autour du personnage de Han Solo… Ce fut non seulement une purge mais de surcroît un énorme bide au box office mondial (ouf). On pensait que cela allait faire réfléchir un peu tous les zombies aux commandes et à la manœuvre ? Que nenni…

    La mini-série appelée « The Mandalorian » est également un infâme brouet fan-service, avec en prime toutes les peluches kro-kro mignonnes vues dans les films de la série. Avec cette impression qu’à chaque nouvel épisode (beeen oui, parce que le gros fan de Starouarz, même s’il critique, ne manque pas un seul épisode, tellement hypnotisé qu’il est…), le producteur de ce programme a en fait placé des caméras dans la chambre de son fils, qui joue à la « Guerre des Etoiles » avec toutes ses figurines et ses vaisseaux. Et on grossit à peine le trait, tant le scénario s’avère être à peu près de ce niveau-là…

    Alors, pour ce qui est de « L’Ascension de Skywalker », que souhaiter ? Comme le dirait Georges Abitbol dans « La Classe Américaine » : « Ce flim n’est pas un flim sur le cyclisme… ». Car ces nouveaux Star Wars ne sont pas des films, comme ils n’ont finalement rien à voir avec le cinéma. Ils ne tentent rien, ne proposent rien, n’essayent rien. C’est le degré zéro de l’invention. Ce que Disney veut avant toute chose, tel un nouvel empire qui souhaite transformer le monde à son image, c’est que personne ne bronche. Il veut juste servir au public ce qu’il attend. Ne surtout pas le brusquer, ni l’étonner. Oh non, surtout pas l’étonner !

    Starouarz, ce sont ces Chipsters chimiques qui proposent encore et encore de nouveaux goûts, de nouvelles saveurs, oignon, barbecue, fromage, etc… mais qui restent de vulgaires Chipsters, car c’est tout ce qu’on leur demande, après tout, dans ce monde Disneyien…

     

     

     

  • Jumbo, éléphant star et martyr du cirque

     

     

    Alors que sort au cinéma le remake du « Dumbo » de Walt Disney réalisé par Tim Burton, voici l’histoire de Jumbo, éléphant star et martyr du cirque, qui contribua à l’inspirer.

     

    Le seul éléphant d’Afrique arrivé en Europe

    Jumbo naît en 1860 en Abyssinie. Sa mère est tuée devant lui par des chasseurs soudanais. L’éléphanteau décharné est acheté par un marchand d’animaux, qui l’expédie par bateau en Europe. Aucun autre éléphant n’ayant survécu à cette traversée, il est alors le seul éléphant d’Afrique en Europe. D’abord vendu à une ménagerie ambulante allemande, il échoue à la ménagerie du Jardin des Plantes à Paris. En 1865, le zoo de Londres le rachète, en mauvaise santé.

     

    La star de l’aristocratie britannique

    Différent des éléphants indiens présents alors en Angleterre, il crée un engouement inédit. Il est alors prénommé « Jumbo ». Gavé de friandises, il est très populaire auprès de la haute société londonienne. Pendant 16 ans, sous la houlette de son gardien Matthew Scott, il promène des milliers d’enfants, parmi lesquels, paraît-il, Winston Churchill, Theodore Roosevelt ou les enfants de la reine Victoria.

    Adolescent, il atteint près de 4 m de haut. « Jumbo » désigne alors tout ce qui est de grande dimension. À l’âge de la maturité sexuelle, Jumbo est de plus en plus difficile à contrôler. Il est maltraité pour le rendre plus docile. Il souffre de claustrophobie et est attaqué par les rats. Ses défenses sont tronquées car il se jette contre les murs.

    Son gardien l’assomme avec du scotch et un tonneau de bière par jour. Le surintendant du zoo craint pour la sécurité des visiteurs. Il envisage même de l’abattre.

     

    « Il est incroyablement intelligent, de bonne humeur et docile ; en même temps, il m’a donné ainsi qu’à tous ceux qui ont eu affaire à lui, des troubles d’anxiété » explique alors Abraham Bartlett, surintendant du zoo.

     

    En 1882, le scandale éclate : le zoo vend Jumbo pour une somme dérisoire à un directeur de cirque américain. Se mobilisent alors 100.000 pétitionnaires s’opposant à son départ, le personnel du zoo, les médias britanniques, des écoliers, le Parlement, et même la Reine Victoria. Rien n’y fait…

     

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    Le cauchemar américain

    Terrifié, enchaîné et enfermé dans une caisse, Jumbo hurle à la mort pendant les deux semaines de traversée, sauf quand il est imbibé de bière ou de champagne. Arrivé à New York, il intègre le « Greatest Show on Earth », qui sillonne l’Amérique avec ses 80 wagons. Un wagon spécial lui est d’ailleurs réservé, le « Jumbo’s Palace Car ». Il est l’attraction phare et sa renommée est mondiale. Grâce à lui, Barnum crée le spectacle de cirque le plus lucratif de tous les temps, avec 20 millions de spectateurs.

    En 1883, la santé de Jumbo décline, le cirque est dans le collimateur de la Société américaine pour la prévention de la cruauté envers les animaux (ASPCA). Jumbo meurt le 15 septembre, heurté par un train au Canada. Les circonstances réelles de sa mort sont controversées. Barnum soutient que Jumbo s’est précipité devant le train pour sauver héroïquement un jeune éléphant. Cet « accident » aurait en fait été mis en scène pour éviter les investigations sur ses maltraitances, tout en planifiant une sortie spectaculaire.

    Le squelette de Jumbo circule alors lucrativement durant deux ans avec le cirque, avant d’être donné au Musée d’Histoire Naturelle de New York. Son cœur est vendu à une université en 1889, et son corps reconstitué avec sa peau naturalisée échoue dans les collections de l’université Tufts (Massachusets), dont il devient la mascotte. En 1975, seule sa queue réchappe à un incendie. Ses cendres sont conservées dans un bocal. Son culte y est toujours vivace. En 1985, une statue grandeur nature est érigée au Canada pour commémorer le centenaire de sa mort. On ne compte plus les objets dérivés de Jumbo, les histoires, films, livres ou chansons qui lui sont consacrés.

     

    Article de Camille Renard pour France Culture

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] « Siribeddi : mémoires d’un éléphant », de J. Lermont. Un ouvrage que l’on peut lire en ligne sur le site de la BnF, Gallica.

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] « La vraie histoire de Jumbo », sur le blog Les Yeux  de la Girafe.

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] « Les millions de Barnum : amuseur des peuples ». Une autobiographie adaptée de l’américain par Jehan Soudan publiée en 1899 et en ligne sur Gallica.

     

     

     

  • Mickey célèbre ses 90 ans en 2018

     

     

    À l’occasion des 90 printemps de la plus célèbre des souris, Disney proposera à ses fans une exposition interactive, « Mickey : The True Original Exhibition » à découvrir à New York, à partir du 8 novembre prochain.

     

    D’après la légende, Walt Disney avait coutume de dire : « N’oublions pas que tout a commencé par une souris ». Et c’est à cette petite souris âgée aujourd’hui de 90 ans que la firme Disney rend hommage cette année, à travers une exposition-événement. Celle-ci embarquera son visiteur pour un voyage dans le temps, aux débuts de la souris en noir et blanc dans « Steamboat Willie » jusqu’à son passage à la couleur dans plus d’une centaine de dessins animés.

    D’abord, cette exposition exceptionnelle qui présentera des dessins et toiles originales d’artistes contemporains rendant hommage à Mickey, dans un espace de 1500 m² à New York qui lui sera entièrement dédié. Et puis, en marge de l’événement, trois oeuvres seront présentées dans des galeries éphémères aux Etats-Unis. Celles-ci célèbreront trois produits dérivés Disney parmi les plus mythiques : la montre, le T-Shirt et la peluche Mickey.

     

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    Celle de Kenny Scharf, d’abord, qui s’est fait connaître comme artiste de rue au début des années 1980, prendra la forme d’une caverne cosmique, inspirée par la fameuse montre, à retrouver au Minnesota Street Project à San Francisco jusqu’au 1er octobre.

    Quant à Amanda Ross-Ho, qui a exposé son travail aux musées d’art contemporain de Los Angeles ou Chicago, mais aussi chez Art Basel en Suisse, elle prépare un T-Shirt Mickey géant qui sera dévoilé à l’Art Expo de Chicago du 27 au 30 septembre.

    Enfin, Shinique Smith, connue pour ses sculptures monumentales conçues avec des tissus et des vêtements, présentera à Los Angeles en octobre des installations qui rendront hommage à l’influence de la fameuse peluche.

     

    « Mickey : True Original Exhibition » du 8 novembre 2018 au 10 février 2019 à New York, au 60 10th Avenue,
    ✓ Du mardi au dimanche de 10h à 20h (38$ par personne)