Étiquette : The Beatles

  • Ça C’est du Rock, Episode #11 : « Aux origines du Mal, Sympathy For The Devil »

     

     

    Découvrez la toute dernière chronique vidéo de la chaîne YouTube « Ça C’est du Rock », intitulée « Aux origines du Mal, Sympathy For The Devil des Rolling Stones », qui nous replonge en 1967 et 1968, lorsque que le rock commença à frayer d’un peu trop près avec le Diable.

     

    En épigraphe, une citation de David Bowie : « Le Rock a toujours été la musique du Diable. Je sens que nous ne faisons que proclamer quelque chose de plus ténébreux que nous-mêmes. »

     

     

     

    « 1967 est une année charnière dans l’histoire de la musique. Une année bénie durant laquelle la scène rock voit se révéler mois après mois des opus qui vont devenir des classiques parmi les classiques… »

     

    Dans cet épisode #11 de la saga « Ça C’est du Rock », Jo Valens revient sur « l’une de ces petites histoires qui font la grande ». En 1967, tandis que les Beatles, considérés comme les gendres idéaux par la moitié de la gente féminine d’Angleterre, étaient reçus par la reine à Buckingham Palace deux ans plus tôt, Mick Jagger et Keith Richards purgent des peines de prison ferme pour détention et usage de cannabis. Il n’en faut pas plus pour façonner l’image des Rolling Stones durablement et les présenter comme « une bande de sales gosses malfaisants »…

     

    « Il ne peut pas y avoir qu’un seul groupe de rock en Angleterre. » (Andrew Oldham)

     

    Ce qui n’a pas tué les Stones les a rendus plus forts… Et c’est presque naturellement qu’ils vont introduire dans leur musique la figure qui leur colle depuis le plus à la peau : celle du Mal… Voici donc l’histoire de l’irrévérence des Rolling Stones. Après les années idylliques, 1968 est celle où les idéaux de la contre-culture s’étiolent à jamais. Le temps des illusions perdues…

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

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  • Mike Mitchell, enfin dans la lumière

     

     

    Nos souvenirs des Beatles sont souvent noirs & blancs… Vêtus de leurs costumes sombres, jouant sur des instruments parfaitement monochromatiques, John, Paul, George et Ringo n’ont jamais autant impressionné la pellicule que dans ces deux segments très spécifiques du spectre de couleurs.

     

    C’est à l’occasion d’un concert mémorable au Coliseum de Washington D.C. en février 1964, soit deux jours après l’apparition du groupe au Ed Sullivan Show, passée à la postérité, que le photographe américain Mike Mitchell, alors âgé de 18 ans, saisit cette incroyable série de clichés des Beatles. Ces 450 photos prises avec un Nikon 35 mm sans flash, parfois floues, au grain épais et incomparable, capturent les premiers pas des Fab Four aux Etats-Unis.

    « Vous ne pouvez pas oublier huit-mille filles en transe, hurlantes. C’était comme la naissance de ma génération… » confie Mike Mitchell au magazine Reuters en 2014, lors de la célébration du 50ème anniversaire du premier concert américain des Beatles. « Le Coliseum était plongé dans le noir complet avant que le concert ne débute. J’avais réussi à me procurer une carte de presse mais je n’avais pas assez d’argent pour me payer un flash. Je suis monté sur scène, afin de pallier le manque de lumière, lorsque soudain, les projecteurs se sont allumés et le concert a démarré. Je n’ai pas réalisé sur le moment ma proximité avec le groupe, et je me suis mis à mitrailler frénétiquement. Les filles hurlaient si fort que je suis probablement le seul à avoir entendu la musique ce soir-là… »

    En 2011, Mike Mitchell est inconnu du grand public lorsqu’il se décide enfin à dévoiler ces négatifs et planches-contacts vieux de presque cinquante ans. Il passe alors plus de mille heures à les restaurer méticuleusement. Christie’s sélectionne finalement 46 clichés qui seront tirés sur papier afin d’être vendus aux enchères. D’abord estimées à 100.000 $, les photos se vendront finalement 362.000 $.

     

     

     

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  • George Martin, le cinquième Beatle, s’en est allé…

     

     

    George Martin, le producteur légendaire et mentor des Beatles, surnommé « le cinquième Beatle », est décédé le mardi 8 mars, à l’âge de 90 ans, a annoncé ce mercredi Ringo Starr. « Que Dieu bénisse George Martin, la paix et l’amour pour Judy et sa famille […] George va nous manquer », a écrit l’ex-batteur des Fab Four sur son compte Twitter, avant de publier une ancienne photo du producteur accompagné des membres du groupe.

     

    George Martin, jeune directeur artistique de Parlophone, division de EMI, produisait du jazz et de la musique classique lorsqu’il découvrit les Beatles en 1962. Il les auditionne pour la première fois le 6 juin 1962, alors que le groupe a essuyé un refus catégorique de tous les labels de musique d’Angleterre auxquels son manager Brian Epstein a proposé ses morceaux. Le premier sentiment de Martin sur ce qu’il entend ce jour-là n’est guère engageant. Il les trouve « assez horribles ». Il décide malgré tout de les signer, Parlophone voulant rajeunir son image tout en s’ouvrant à d’autres genres musicaux que le classique ou le Jazz.

    Plus que la qualité intrinsèque des premières compositions des Beatles, ce qui a attiré l’attention de George Martin, c’est leur humour, d’abord, et un fort potentiel artistique, fait d’enthousiasme, de fraîcheur, de candeur et d’insouciance. Son oreille infaillible a aussi été séduite par l’enchevêtrement des voix de Lennon et McCartney, qui constitue une originalité certaine dans le paysage du rock ‘n’ roll à l’époque, où on a plus affaire à des formations accompagnant un chanteur qu’à un groupe en tant que tel, sans leader mais avec plusieurs voix se complétant si parfaitement. Préalablement à l’enregistrement des deux premiers singles des Beatles chez Parlophone, « Love Me Do » et « Please Please Me », Martin décide d’évincer le premier batteur, Pete Best, au profit de Richard Starkey, alias Ringo Starr, qui officie alors avec Rory Storm and The Hurricanes.

    Un bon ingénieur du son, c’est celui qui écoute les propositions, qui les analyse et qui passe les idées initiales des musiciens au spectre de son propre ressenti et de sa propre expérience, tout en respectant le sens premier voulu par le compositeur. George Martin impose que le tempo de « Please Please Me » soit accéléré, Et par ce simple artifice, ce qui ne devait être qu’un coup d’essai au destin assez incertain devient rapidement le premier coup de maître d’une longue série. Le single monte ainsi à la première place des charts anglais en cet automne 62.

     

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    L’accession de « Please Please Me » à la première place des charts anglais marque donc le début d’une fructueuse collaboration entre les Beatles et George Martin, qui durera sept années et produira ces chefs d’oeuvre absolus qui mèneront les Beatles du Cavern Club à Liverpool jusqu’au toit du monde. Bien-sûr, il y a le talent des Fab Four, et leurs mélodies imparables, mais c’est bien cet ingénieur du son de génie qui va façonner cette pierre brute pour en faire un diamant à la beauté incomparable.

    De « Strawberry Fields Forever » à « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band », en passant par « Eleanor Rigby », « Yesterday » ou « Penny Lane », dans les studios d’Abbey Road, l’expérimentation devient la règle, avec le grand sorcier George Martin qui accompagne la mutation des quatre garçons dans le vent, devenus en quelques années des compositeurs tant géniaux que prolixes. Il intervient en matière de composition ou d’orchestration, et c’est encore lui qui, en plus de jouer du piano, arrange trompettes, hautbois, violoncelles, swarmandal et mellotron, le tout agrémenté d’effets sonores et autres innovations technologiques.

     

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    George Martin, le cinquième Beatle… Le compositeur, producteur et arrangeur détestait ce surnom, attribué à tant d’autres, et ne voulait pas en entendre parler. « Cinquième Beatle ? C’est stupide. Je n’aurais jamais pu écrire et encore moins interpréter toutes ces chansons ».

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Quand George Martin inventait le son des Beatles

     

     

     

  • The Nostalgia Machine

    The Nostalgia Machine

     

     

    Vous souhaitez retrouver les titres et les groupes qui ont bercé votre jeunesse ? The Nostalgia Machine vous propose une solution rapide pour remonter dans le temps.

     

    Utiliser la machine à remonter la musique The Nostalgia Machine est plutôt simple. Il suffit de choisir l’année, à partir de 1960, puis de cliquer sur “Hit Me”, et le tour est joué. Vous tombez sur une grande sélection des tubes les plus populaires de l’année en question.

    Retrouvez ainsi ces trésors qu’on pensait enterrés à jamais car trop ringards, ou appréciez les morceaux cultissimes qui n’ont pas pris une ride.

    En ce qui me concerne, je remonterai donc à l’année 1965, juste pour réaliser qu’un certain nombre de hits devenus des standards ont ponctué cette année-là… Eh oui, on peut être né en 1965 et être encore vivant…

     

    [arve url= »https://vimeo.com/108097380″ align= »center » title= »Like a Rolling Stone » description= »The greatest song by the greatest American folk singer Bob Dylan. Recorded and released in the summer of 1965″ maxwidth= »900″ /]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] The Nostalgia Machine

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Reelin In The Years