Étiquette : Street Art

  • L8zon, le crayon comme porte-voix

     

     

    Chez L8zon, la passion du dessin s’enracine dans l’enfance. Le crayon comme porte-voix, tel un étendard qui, couplé à son addiction à la musique punk rock, lui servira à exprimer pleinement sa révolte intérieure contre une société qui ne lui convient pas.

     

    Autodidacte, Stéphane Leroy aka « L8zon » utilise le crayon et le pastel pour mieux explorer d’autres continents, ceux de paysages hyperréalistes puis surréalistes. Autant d’univers qui restent à inventer… Mais cette technique, trop limitée à son goût, ne permet pas à l’artiste touche-à-tout de s’exprimer comme il l’entend : pleinement. Quant au format, trop réducteur, il ne lui suffit plus.

    L8zon a besoin d’air, d’espace, d’amplitude. Il se tourne alors vers la bombe aérosol et les pochoirs font leurs premières incursions dans ses oeuvres. La contrainte s’évapore tandis que l’art urbain devient sa marque de fabrique.

    Travailleur acharné, L8zon n’a de cesse que d’affiner sa technique, le grain de ses créations, afin d’obtenir cet hyperréalisme dont il rêve tant depuis des années. Les supports divers qu’il utilise, entre palette, carton, ardoise ou encore disque vinyle, lui offrent toute une gamme de moyens, dans le seul but de s’affranchir des règles établies.

    La liberté est désormais la muse qui guide ses mains, l’amenant jusque dans les collèges, afin de transmettre et faire naître, qui sait… Cette étincelle d’indépendance chez des élèves en quête de sens, gardant en mémoire cet élève qu’il fut aussi.

    Au cours de ces mois éprouvants que nous venons de traverser, comme d’autres street artists, L8zon s’est senti obligé d’évoquer l’actualité dans ses dernières oeuvres, d’abord pour y transmettre un message, mais aussi afin de participer à l’effort de soutien aux personnels soignants des Ardennes, dans cette région qu’il aime tant.

    A découvrir…

     

     

     

     

     

     

     

    © Toutes les photos utilisées dans l’article sont publiées avec l’aimable autorisation de L8zon

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

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  • La Culture se la joue Pop

     

     

    La Pop est aujourd’hui plus qu’un genre musical. Créée par les Anglais, elle s’est développée dans les années 50 et 60, parallèlement à l’explosion de la télévision et du cinéma. Le livre du journaliste Hubert Artus, « Pop Corner », nous donne l’occasion de rendre hommage à la Pop Culture et à ses acteurs, des Beatles à Michael Jackson, en passant par Andy Warhol ou Quentin Tarantino. Voici comment elle s’est immiscée dans toutes les pans de la société.

     

    La Pop Culture est partout, au cinéma avec « Rogue One : A Star Wars Story », dans nos smartphones avec le jeu « Pokemon Go », à la radio avec la pop de Rihanna… La culture pop, « Pop » pour populaire, est devenue la culture de masse qui domine le monde. Mais sait-on vraiment à quoi ça correspond ?

    Rendez-vous il y a deux ans (déjà…) avec le journaliste Hubert Artus à la Galerie Wallworks à Paris, devant les oeuvres du street Artist Poes, pour revenir avec lui sur l’histoire de la Pop Culture qu’il retrace dans son livre « Pop Corner ». Alors Hubert, la Pop Culture, c’est quoi ?

     

    « Ce qui caractérise avant tout la Pop Culture, depuis d’ailleurs plus d’un siècle, c’est qu’on n’a plus affaire à une culture produite par les élites, mais par la rue. Bien entendu, cette culture est récupérée ensuite par l’industrie, l’imprimerie, l’édition, le cinéma, la mode, les galeries, etc… Mais c’est avant tout une culture de masse qui est venue remplacer une culture de classe. » (Hubert Artus)

     

    Selon Artus, la Pop Culture est née dans les années 20 aux Etats-Unis, avec ce qu’on a appelé les « Pulp Magazines ». Une presse de masse et bon marché qui séduit des millions d’Américains avec de petites histoires populaires dans des styles très différents.

     

     

     

    « Dans ce genre particulier des Pulp magazines, on a tout de même eu des nouvelles de romans noirs modernes, comme Le Faucon Maltais de Dashiell Hammet ou Raymond Chandler. Vinrent ensuite les premières grandes séries de science-fiction, les westerns et les romance novels. »

     

    C’est dans les « Pulps » que naissent aussi les romans « Comics » et qu’apparaissent les premiers super-héros américains. Batman et Superman, créés dans les années 30, vont devenir les étendards de la Pop Culture.

     

     

     

    « Les Super-Héros et les Comics sont en quelque sorte les petits frères des Pulps. D’un côté des fictions littéraires pour les Pulps, et de l’autre des fictions dessinées pour les Comics, avec des Super-Héros, de l’aventure saupoudrée d’un peu de Science-Fiction. Ces genres constituent le marqueur originel de cette grande culture de divertissement intelligent qui a pris une ampleur incroyable tout au long du 20ème siècle. »

     

    La Revolution Pop est lancée et va s’imposer dans tous les arts, à commencer par la peinture, avec le Pop Art. Dans les années 60, en Angleterre et aux Etats-Unis, des artistes comme Roy Lichtenstein ou Andy Warhol détournent les codes des bandes dessinées américaines pour en faire des tableaux.

     

    Roy Lichtenstein : « In The Car » (1963) – oil and magna on canvas, 172 x 203.5 cm  © Estate of Roy Lichtenstein
    Scottish National Gallery of Modern Art (Purchased 1980)

     

     

     

    « Andy Warhol, avec ces jaunes pétaradants, des rouges pétants et des bleus qui flashent, avoue lui-même avoir emprunté ces codes couleur aux Comics. Il prend ensuite le chemin d’un art pictural plus fondé sur le détournement des images les plus représentatives du capitalisme, de produits publicitaires ou d’affiches. Là, on s’éloigne de l’esprit des Comics, mais il n’en reste pas moins que Warhol vient de cette Pop Culture. »

     

    Dans les années 60, la Revolution se poursuit et contamine la musique, avec l’apparition de la Musique Pop, une musique jeune et subversive issue du Rock, qui naît dans la rue, à Liverpool, avec les Beatles.

     

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    « Pour la première fois, on raccroche la musique non pas à une classe sociale, une race ou une quelconque condition d’esclave, comme pour le Blues, mais à une génération. Et c’est là ce qui caractérise la Pop Music, chantée d’abord par les Beatles, puisque ce sont eux qui vont les premiers symboliser cette nouvelle culture musicale. »

     

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    « N’oublions pas que ce sont d’abord des radios pirates, comme Radio Caroline, qui diffusent leurs titres depuis des bateaux mouillant au large des côtes anglaises, car le gouvernement anglais refuse absolument que la BBC, radio de monopole d’état, ne passe cette musique. »

     

    Des années 60 aux années 80, la Pop Music explose et envahit le monde. Elle crée même ses premières « Pop Stars », avec l’émergence du Video Clip et de MTV. Le clip de « Thriller » de Michael Jackson est un événement planétaire, relayé dans le monde entier par la multiplication des chaînes musicales. Et c’est précisément cet événement qui déclenche le déferlement de la Pop Music partout dans le monde.

     

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    Désormais reine du monde, la Pop Music a fusionné avec le Rap et le R’n’B, notamment grâce à Beyoncé. Mais la Pop Culture montre aujourd’hui quelques signes d’essoufflement… Elle recycle beaucoup son passé, en adaptant et réadaptant sans cesse des films de super-héros ou de jeux vidéos. Comment faire pour qu’elle continue à innover ?

     

    « Ce qu’il faut, c’est que la culture et la façon dont les citoyennes et les citoyens que nous sommes s’inscrivent dans la marche du monde demeurent autodidactes, et que nous ne soyons pas forcément tributaires d’une élite, d’un parcours d’études ou d’un quelconque carcan culturel. »

     

    Propos recueillis par Benoît Puichaud

     

     

     

     

  • Miss.Tic habille les murs et déshabille son âme

     

     

    Depuis trente-quatre ans, Miss.Tic sillonne Paris, semant sur les murs de la capitale ses pochoirs de femmes sexy agrémentés de messages tant poétiques qu’incisifs. En octobre 2015, elle fêtait ses trente ans de street art avec la sortie d’un livre : « Flashback, 30 ans de carrière ».

     

    Ses femmes sont fatales : décolleté plongeant, robe colorée, silhouette séduisante. À côté d’elles, on peut lire « Je t’aime temps », « On ne radine pas avec l’amour » ou encore « L’avenir a une excellente mémoire ». La street artist Miss.Tic s’expose librement sur les murs de Paris depuis 1985, entre désinvolture et poésie. Elle offre à voir la liberté féminine, provocante et assumée, à travers des pochoirs de silhouettes de femmes sans cesse renouvelées.

    Pour célébrer ses trente ans de révolte artistique, Miss.Tic nous offrait donc en octobre 2015 son livre-rétrospective « Flashback, 30 ans de carrière ». Sans prétendre y recenser toute sa carrière, elle y revenait cependant sur des moments clefs qui l’ont fondée. Les images, les souvenirs et les confidences s’y mêlent, et lèvent une partie du mystère Miss.Tic.

     

     

     

    Retrouvons Miss.Tic en interview. C’était en février et c’était bien…

     

    Miss.Tic, une de vos passions depuis toujours est de rendre l’art accessible à tous. Si on montre votre travail à n’importe qui, il se dira sûrement : bien-sûr, je ne connais qu’elles. Ces femmes brunes et sexy dessinées au pochoir et accompagnées de messages aussi poétiques qu’incisifs. D’où vous vient cette volonté de démocratiser l’art ?

    Démocratiser, c’est un terme que je n’aime pas beaucoup. Je préfère l’idée de rendre l’art accessible à tous. Et c’est vrai que j’ai toujours souhaité démolir ce mur qui empêche le commun des mortels d’accéder librement aux lieux où l’art s’expose en général, les galeries, les musées. Et le fait de montrer mon travail dans la rue, en allant au devant des gens, y a contribué.

     

    On vous trouve aussi sur des briquets ou des affiches. Pourquoi ce besoin de multiplier les supports ? C’est une façon d’être visible par le plus grand nombre ?

    Absolument. C’est imposer sa marque partout, en montrant de l’art et de la poésie plutôt que de la publicité.

     

    Mais en vous affichant sur des objets commerciaux tels que des briquets, vous ne craignez pas de banaliser vos oeuvres, de les galvauder ?

    Quand on tient ce briquet, on n’a pas vraiment l’oeuvre en tant que telle dans la main mais plutôt sa représentation. C’est une reproduction, et j’avoue que je n’ai rien contre le fait que mes oeuvres puissent être reproduites.

     

    Vous avez été la toute première artiste à utiliser les murs de Paris comme support. C’était dans les années 80. Comment vous est venu cette idée ?

    Cette idée m’est venue grâce aux autres. J’avais passé deux ans et demi aux Etats-Unis, à l’époque de la naissance du hip-hop, du graph et du tag. A Paris, c’était l’époque où les étudiants des Beaux-Arts commençaient à peindre sur les palissades et à détourner les messages des grandes affiches publicitaires au format 4 X 3 mètres. En rentrant des US, ce concept m’a plu et je me suis dit qu’il y avait peut-être quelque chose à faire avec tout ça. 

    Dans le contexte de ces mouvements artistiques naissants, c’était toujours uniquement des images qui étaient créées. Etant très sensible à la littérature et à la poésie, j’ai pensé qu’en associant du texte à des images, ça pouvait être intéressant. 

     

     

     

    Vous avez aussi un rapport très fort à Paris.

    Oui, je suis née à Paris. Comme tous les gens nés quelque part, cette ville, j’y ai mes racines. 

     

    C’est une façon de vous inscrire dans la mémoire de Paris, justement.

    Oui, j’avoue que c’était aussi mon but… 

     

    Alors, s’exprimer sur les murs, rappelons que c’est une activité illégale. Ça veut dire que vous deviez travailler la nuit, en silence et le plus discrètement possible. Ça vous est arrivé souvent de finir au poste.

    Oui, je dois admettre que ça m’est arrivé très souvent. Jusqu’en 1997, date à laquelle j’ai du arrêter cette activité « nocturne »… J’ai été en procès, la procédure a duré deux ans, et j’ai été condamnée à payer une forte amende. Ce qui signifiait aussi que si je recommençais, je risquais de gros problèmes. J’ai donc changé de stratégie, à savoir que j’ai commencé à faire des repérages et à demander l’autorisation… Donc, depuis 2000, toutes mes interventions sont légales et autorisées par les propriétaires des murs sur lesquels je peins. Mais dès lors où j’obtiens l’autorisation, je demande à avoir carte blanche.

     

    J’imagine que les gens se battent pour avoir une de vos oeuvres sur leurs murs.

    Eh bien, détrompez-vous, pas tant que ça. Les gens sont très timorés, et ils préfèrent toujours que ce soit chez leur voisin. 

     

     

     

    Cet art urbain a souvent été assimilé à du vandalisme, mais on note pourtant depuis quelques années un retour en force du street art. Comment expliquez-vous ce regain d’intérêt ?

    Le mouvement a mis beaucoup de temps à s’imposer alors qu’il existait déjà depuis longtemps. Ce qui a déclenché cet engouement, c’est Banksy, qui est aujourd’hui très connu, et dont les oeuvres valent une fortune. Depuis 2005, les Anglais ont reconnu ce mouvement, et c’est vrai que le contexte a nettement changé et le marché s’intéresse maintenant plus à nous.

     

    Miss.Tic, ça vient d’où, ce nom ?

    Miss.Tic, c’est la petite sorcière dans Picsou. Celle qui essayait de lui voler le sou fétiche. 

     

    Vous pensez que vous auriez créé le même style d’oeuvres, si vous n’aviez pas été forcée de peindre dans la clandestinité à l’époque ?

    Je dois reconnaître que le fait de devoir me cacher pour peindre m’a beaucoup ennuyé. Passer mes nuits dans les commissariats, ça n’est pas forcément ce qui m’excitait le plus…

     

    Votre marque de fabrique, ce sont des femmes brunes et sexy réalisées au pochoir, accompagnées de textes poétiques. Mais qui est donc cette femme fatale que l’on dirait sortie tout droit des magazines féminins ? Un peu stéréotypée, quand même ?

    Très stéréotypée. Et elle vient justement des magazines féminins.

     

     

     

    Et quel est le message ?

    Je parle de la femme d’aujourd’hui, de la femme contemporaine. J’utilise cette image de la femme qu’on nous donne à voir dans les médias, dans la publicité, dans les revues. En revanche, je cherche à lui faire dire quelque chose, à donner du sens à sa présence.

     

    Casser un peu ces stéréotypes ?

    Non, en fait, je ne cherche pas à les casser. Au contraire, je vais jusqu’à l’hyperbole de la séduction et de sa féminité. Etre femme, c’est être féministe, et ne pas lâcher une chose pour une autre… Nous, les femmes, nous avons nos armes traditionnelles, et puis beaucoup d’autres à encore inventer. 

     

    Vous êtes féministe ?

    Oui, je pense… Etre féministe, dans mon cas, c’est un état de fait. Je ne suis pas une militante de la cause féministe. Je ne fais partie d’aucun mouvement. J’essaie surtout d’être une femme libre.

     

    A travers vos oeuvres représentant ces femmes très stéréotypées, mais accompagnées de phrases fortes…

    Oui, de sentences, d’aphorismes, qui tentent de développer une pensée, qui donnent à réfléchir. Des femmes qui pensent et qui disent des choses.

     

     

     

    Vos jeux de mots qui accompagnent ces portraits font autant sourire que réfléchir. Quelques exemples : « J’ai du vague à l’homme », « fais de moi ce que je veux », « devenir simple, c’est compliqué »… Comment ça se passe ? Vous partez de mots puis vous dessinez ?

    Tout part de l’écriture, qui m’inspire ensuite les personnages. 

     

    Vous avez toujours aimé jouer avec les mots ?

    Oui, j’ai découvert la littérature grâce à ma mère, qui lisait beaucoup. Et à huit ans, j’ai découvert Jacques Prévert, et là, le choc. Prévert m’a ouvert toutes les portes, vers les poètes, les surréalistes.

     

    Et écrire, des recueils de poésie, des livres, des romans, c’est une idée qui vous accompagne ?

    Pas pour le moment. J’ai sorti des bouquins, plutôt basés pour le moment sur mes oeuvres. Mais je n’ai jamais fait de recueil de poésie. Ma poésie, elle est dans mon travail plastique.

     

    Vous avez tout de même illustré les mots de la langue française dans l’édition 2010 du Petit Larousse. C’est un travail dont vous êtes fière ?

    Oui, c’était très exaltant. Ils ont fait appel à plusieurs artistes. Un beau projet.

     

     

     

    Vous avez aussi illustré l’affiche d’un film de Claude Chabrol, « La Fille Coupée en Deux ». Encore un bel exercice ?

    Un bel exercice, mais surtout une très belle rencontre avec Chabrol.

     

    D’autres projets à venir, du même genre ? Affiches de films, couvertures de livres ?

    Oui, j’ai participé à pas mal de projets de collaboration ces dernières années. J’ai travaillé par exemple avec Marc Jacob pour son premier défilé chez Louis Vuitton, avec Kenzo pour un t-shirt en tirage limité, avec Givenchy, et d’autres. J’aime assez le principe de la collaboration. Ça m’oblige à travailler dans un cadre précis, sur des idées auxquelles je n’aurais pas forcément pensé. C’est très exaltant. Et puis ce sont aussi des rencontres avec tous ces créateurs. 

     

    Ce sont eux qui viennent vous chercher ?

    Oui, pour le moment, on est venu me chercher. J’avoue avoir beaucoup de scrupules à aller proposer des choses. 

     

    Alors aujourd’hui, après des milliers de pochoirs, des dizaines d’ouvrages, des centaines d’expositions, qu’est-ce qui vous motive encore et qui vous donne l’envie de continuer à créer ?

    C’est un peu comme lorsqu’on fait l’amour… Plus on le fait, plus on a envie de le faire. Et bien moi, plus je peins, plus j’ai envie de peindre.

     

    A (re)découvrir d’urgence…

     

    © Propos recueillis par Véronique Mounier

    Image associée

     

     

     

     

    Crédits Photos (détails) :

    1 : Miss Tic, On ne radine pas avec l’amour, 2015 © Miss Tic
    2 : Miss Tic, La poésie est un luxe de première nécessité, 2015 © Miss Tic
    3 : Miss Tic, L’avenir a une excellente mémoire, 2015 © Miss Tic.
    4 : Miss Tic, Je t’aime temps, 2015 © Miss Tic.

     

     

     

  • Villette Street Festival 2015 | Du 04 au 17 Mai 2015

    Villette Street Festival 2015 | Du 04 au 17 Mai 2015

     

    Pour sa deuxième édition, Villette Street Festival fait peau neuve, et revient en version XXL, pour deux semaines entièrement dédiées à la Street Culture sous toutes ses formes : musique, danse, street art, sports, gaming, lifestyle, mode, blocks parties, food trucks…

    Cette année, le festival met un coup de projecteur sur les danses urbaines, avec une programmation cosmopolite combinant battles et shows chorégraphiés. Figures de proue et jeunes pousses de la scène internationale se côtoient dans des univers aussi énergiques et décalés que le krump, le voguing, ou encore le waacking…

    Une série de concerts-événements déclinera toute la diversité de la musique hip hop : JokeThe PosterzGhostface Killah & BadbadnotgoodApollo Brown & Ras Kass

    Et parce que Villette Street Festival est aussi une vaste arène de jeux et d’expérimentation, on y retrouve des rendez-vous et ateliers gratuits accessibles à tous en accès libre (Hoop Dance, Street Art, Glisse…), dans l’esprit de convivialité et « Do It Yourself » propre à la street culture.

    Téléchargez le programme complet, et découvrez les détails des concerts, des évènements danse, street-art et playground, sur le site de la Villette.

    Le programme en un coup d’oeil !

     

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    Instant-City-Villette-Street-Festival-02

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Villette Street Festival

     

     

  • E=MC215 | Quand le Street Art et la science entrent en collision

    E=MC215 | Quand le Street Art et la science entrent en collision

     

    Les 15, 16 et 17 juillet derniers, le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) ouvrait ses portes au public, afin de faire découvrir des oeuvres du street artist C215, qui transformait en galerie d’art géante le village scientifique de Saclay, dans l’Essonne.

    C’est à l’instigation de Jean-Luc Sida, chercheur au CEA, que ce partenariat entre art et science était proposé à l’artiste deux ans plus tôt.  Dans un premier temps réticent, C215 accepte finalement la proposition, et investit les lieux, armé de ses pochoirs et bombes de peinture.

    C’est au même moment que le CEA, désireux de se débarrasser de cette image de centre de recherche nucléaire, décide se rebaptiser Centre aux Energies Alternatives.

    Vingt-cinq oeuvres sont aujourd’hui réparties sur tout le site, tant en intérieur qu’en extérieur. Pour C215, connu principalement pour ses portraits hauts en couleur, le choix de peindre les visages de personnalités qui ont marqué l’histoire de la recherche scientifique paraissait évident. On retrouve donc les portraits d’Albert Einstein, Pierre et Marie Curie, Erwin Schrödinger, Henri Becquerel, mais aussi des personnages de fiction célèbres tels que R2D2, ou encore des personnalités comme David Bowie ou le Commandant Cousteau.

    Face au succès rencontré par l’exposition E=MC215 en juillet dernier, à noter que le CEA ouvrira de nouveau ses portes au public en octobre. Et à suivre ensuite au début de l’année 2015 une exposition transversale au CNAM ainsi qu’au Musée des Arts et Métiers, afin de présenter une certaine vision de la recherche, avec la présentation mise en scène de divers objets scientifiques d’un autre temps.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] C215 Officiel

     

     

     

  • In Situ Art Festival

     

    Le Fort d’Aubervilliers sous les bombes… de peinture !

    In Situ Art Festival y rassemble les œuvres de 50 artistes urbains internationaux, réunies en secret pendant plusieurs semaines dans l’enceinte du fort. A l’initiative de l’Association « Art en Ville », les artistes ont eu pour mission de transfigurer cette friche industrielle, mystérieuse et méconnue, pour l’ouvrir au public, avant la démolition programmée de certains bâtiments pour cet automne. Sur deux hectares, les artistes interviennent sur tous les supports extérieurs des bâtiments, anciennes halles industrielles, magasins, maisonnettes, alcôves, palissades, ainsi que sur des épaves de voitures et de camionnettes calcinées. Un éventail artistique hors du commun à découvrir jusqu’au 27 juillet 2014 avec In Situ Art Festival.

    (Ouverture public 3 après-midi / semaine : mercredi, samedi, dimanche à 3 mn du métro fort d’Aubervilliers ligne 7)

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