Étiquette : Neil Armstrong

  • « Space Oddity » de David Bowie fête ses 50 ans

     

     

    Avant d’être Ziggy Stardust, Aladdin Sane ou The Thin White Duke, David Bowie incarna le Major Tom en 1969 dans « Space Oddity ». A l’occasion des cinquante ans du tout premier tube du chanteur disparu il y a trois ans, un coffret de 45 tours, « Spying Through a Keyhole », a été édité chez Parlophone Records.

     

    Le coffret, qui comprend neuf démos dont deux de « Space Oddity » pour la première fois pressées en vinyle, s’intitule donc « Spying Through a Keyhole » , des mots tirés du morceau inédit « Love All Around » présent dans ce coffret.

     

    Comment Bowie imagine sa « bizarrerie spatiale »

    Des mots qui signifient également espionner par le trou de la serrure… Or, écouter ces titres permet d’entrevoir justement, par le petit bout de la lorgnette, comment David Bowie, jusque-là compositeur folk pop sans relief, est parvenu à créer sa fameuse « bizarrerie spatiale » qui allait laisser présager l’infinie étendue de son talent.

    « I see a pop tune spying through a keyhole from the other room » (« je vois une chanson pop espionner par le trou de la serrure de l’autre pièce »), chante de façon prémonitoire le jeune Bowie, âgé de 22 ans, lors de ces sessions de janvier 1969. Savait-il seulement que cette chanson pop qui viendrait à lui serait « Space Oddity » et le ferait passer dans une autre dimension ? Nul ne le sait…

     

    Neuf jours avant le premier pas sur la Lune

    Ce qui est sûr, en revanche, c’est que Bowie écrivit « Space Oddity » en référence au film de Stanley Kubrick « 2001 Odyssée de l’espace », qu’il vit plusieurs fois au cinéma lors de sa sortie un an plus tôt. Clin d’oeil du destin, il publia sa chanson le 11 juillet 1969, neuf jours avant le premier pas sur la Lune de Neil Armstrong.

     

    [youtube id= »iYYRH4apXDo » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    La thématique de l’espace sera récurrente dans l’oeuvre de Bowie, avec des titres comme « Life on Mars » (1971) ou « Starman » (1972). Plus tard, Bowie reprendra même le personnage de Major Tom dans les singles « Ashes to Ashes » en 1980 et « Hallo Spaceboy » en 1995.

     

    Un son quelque peu saturé

    La première démo de « Space Oddity » présente dans le coffret serait la toute première version à avoir été enregistrée, suggère le label Parlophone. Sur la seconde, Bowie chante accompagné par John Hutchinson, un de ses premiers collaborateurs.

     

     

     

    Ces versions, comme les sept autres titres, souffrent parfois d’une qualité sonore relativement médiocre. « Un défaut majoritairement dû à l’enthousiasme de David, qui avait tendance à gratter avec entrain et à faire saturer le matériel d’enregistrement, mais aussi à l’équipement et au temps », est-il indiqué dans la note d’intention.

     

    Source : France Info (avril 2019)

     

     

     

  • Thomas Pesquet : In The Air Tonight

     

     

    Nous sommes le 21 juillet 1969. En France, Il est 3 heures 56 minutes et 20 secondes, lorsque l’astronaute américain Neil Armstrong pose le pied sur la Lune, devant 600 millions de téléspectateurs qui assistent, les yeux rivés sur l’écran, à cet instant historique.

     

    J’ai trois ans et demi. Mes grands-parents m’ont réveillé dans la nuit pour assister à l’évènement. Je m’en souviens comme si c’était hier…

    Soudain, l’image s’anime. Une des caméras embarquées à bord du module par Neil Armstrong et Buzz Aldrin commence à retransmettre en direct des images de la Lune. Mais le cadre est inversé. Armstrong le rétablit aussitôt. L’image, en noir et blanc, est trouble et sombre.

    La silhouette d’Armstrong se dessine. Celui-ci descend lentement l’échelle du module lunaire, ne dit rien. Puis il prononce cette phrase, restée célèbre : « Un petit pas pour l’homme, mais un pas de géant pour l’humanité » (« That’s one small step for man, One giant leap for man-kind »).

    Hormis cet événement qui marquera à tout jamais l’inconscient collectif, un autre exploit a été accompli ce 20 juillet 1969. Des images de la Lune ont été diffusées en direct sur Terre…

    Quarante-huit ans plus tard, en suivant les aventures dans l’espace de Thomas Pesquet sur tous les réseaux sociaux, on mesure donc d’un coup l’ampleur de ce pas de géant… Autant en 1969, on pouvait ressentir cette distance incroyable qui séparait le théâtre de cet événement historique de notre poste de télévision, autant aujourd’hui, l’action semble se dérouler dans la pièce à côté.

    Thomas Pesquet poste, tweete, publie et partage sans relâche. Et Thomas Pesquet regarde le rugby à la télé… Etonnant contraste chez ce jeune homme, entre la responsabilité énorme des taches à accomplir qui pèse sur ses épaules et sa vie dans l’espace exposée au quotidien, avec une proximité étonnante.

     

     

     

     

     

     

    Neil Armstrong pose le pied sur la Lune en direct (Archive INA 21 juillet 1969) :

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    Ils ont marché sur la Lune – Le document original du 21 juillet 1969 :

    [youtube id= »23tfNEbpaNI » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour suivre les aventures de Thomas Pesquet » class= » » id= » »]

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