Étiquette : Moebius

  • Gwenn Germain : « Celles et Ceux des Cimes et Cieux »

     

     

    Inspiré par les univers de Hayao Miyazaki et Moebius, Gwenn Germain réalisait en 2015 un petit chef-d’oeuvre d’animation salué dans le monde entier.

     

    Gwenn Germain, âgé aujourd’hui de 26 ans, est déjà connu dans le monde entier pour avoir réalisé en 2015 un film d’animation absolument fabuleux ! Seul aux commandes de ce projet, ce jeune prodige a créé un court-métrage à mi-chemin entre les univers de Moebius, Hayao Miyazaki et Syd Mead. Ces trois artistes ont inspiré le jeune Français, qui nous embarquait dans une aventure exceptionnelle au coeur du monde de « Celles et Ceux des Cimes et Cieux ».

     

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    Gwenn Germain était en 2015 étudiant au Creapole ESDI (École Supérieure de Design Industriel). A l’époque, âgé de seulement 23 ans, « seul dans sa cabane », le jeune homme réalisait un film d’animation exceptionnel au design incroyable. Inspiré par Moebius, Hayao Miyazaki et Syd Mead, il nous livrait une animation époustouflante, encensée par les fans du monde entier. Il lui aura fallu cinq longs mois de dur labeur pour arriver à un tel résultat !

    Le film met en scène un jeune garçon vivant dans un village, sur un arbre gigantesque. Après quelques péripéties, celui-ci chute brutalement de l’arbre pour atterrir en territoire inconnu… Comment fera-t-il pour retrouver les siens ? On vous laisse le découvrir dans ce petit court-métrage aussi grandiose que magnifique, qui promet de belles surprises.

     

     

     

    Merci à Gwenn Germain pour cet incroyable court-métrage digne des plus grands réalisateurs. A la rédaction, nous sommes encore surpris qu’il n’ait mis que cinq mois, qui plus est seul, pour réaliser un tel chef-d’oeuvre. On vous encourage à soutenir ce jeune prodige français, dont on pourrait entendre parler dans les années à venir.

    A découvrir d’urgence…

     

     

     

  • Jean-Michel Ucciani | Dessinateur

     

     

    Jean-Michel Ucciani est dessinateur, graphiste et illustrateur. Il fait aussi dans le dessin de communication, dessin d’humour, dessin d’actualité, à vous de choisir. Ses clients sont multiples : entreprises ou collectivités font appel à lui pour servir leur communication interne. Il participe à des événements ou des animations pour des dessins « en direct », fait des portraits ou caricatures « sur le vif », crée des bandes dessinées éducatives : sa palette est variée et son talent immense.

    L’un de ses dessins court en ce moment sur la toile et fait le buzz à force d’être partagé puis partagé de nouveau, encore et encore.

     

     

     

    Instant City a voulu en savoir plus sur ce dessinateur, mieux connaître son travail et découvrir l’homme qui tient le crayon et trouve ces idées. Après quelques recherches sur le net, chose facile et réflexe naturel, nous avons trouvé sa page facebook et l’avons contacté. Interview…

     

    iCity  : Bonjour Jean- Michel, en navigant sur votre site, j’ai découvert toute la palette de vos talents. Ils sont nombreux. Peu de gens connaissent l’étendue des formes et des applications que peut prendre votre art : le dessin.

    JMU : Oui, le dessin style BD tel que je le pratique est un bon moyen de communication qui permet de faire passer efficacement toutes sortes de messages concrets avec un aspect ludique. Les domaines sont multiples : sécurité en entreprise, management, RH, etc…

     

    iCity  : Combien de temps cela a-t-il pris pour trouver votre style, le coup de crayon de vos personnages pour les illustrations par exemple ?

    JMU : C’est une évolution qui s’est faite avec le temps, ce style me vient naturellement et correspond aussi au but visé : celui d’être le plus lisible possible. C’est un trait simple mais réaliste, un peu comme “la ligne claire” de Hergé le dessinateur de Tintin. On doit comprendre une idée le plus directement possible. Pour cela, il ne faut surtout pas se noyer dans les détails mais au contraire, mettre en scène le gag de la manière la plus claire, la plus simple possible et aller droit au but.

     

    iCity  : Avez-vous toujours dessiné ?

    JMU  : Oui, depuis l’école primaire. Dès l’âge de 8 ou 9 ans j’ai eu le déclic puis vers 12-13 ans j’ai eu envie d’en faire mon métier mais cela me semblait être un rêve inaccessible. Après le Bac, j’ai fait des études d’arts plastiques et me suis naturellement tourné vers la BD, influencé par les héros de mon enfance qui m’ont donné envie de faire ce métier : Gotlib, Moebius ou les dessinateurs du journal Pilote.

     

    iCity  : Dans quel domaine prenez-vous le plus de plaisir ?

    JMU  : Professionnellement, je préfère les dessins réalisés et projetés en direct lors de conférences, réunions, débats pour le contact avec le public. Le métier de dessinateur est souvent solitaire et c’est bien d’avoir le retour immédiat du public, c’est un peu notre one-man-show à nous !

     

    iCity  : Comment vient une idée ? On la cherche ou on attend qu’elle s’offre à vous ? On s’oblige à penser à autre chose en jardinant ou au contraire on s’assoit à sa table de travail ?

    JMU  : Un peu tout ça : dans le cadre de travaux de commande, je dois m’imprégner d’un sujet souvent nouveau pour moi, cela demande de la réflexion, de la documentation et se fait à la table de travail. Mais des fois, si je bloque, je fais autre chose et l’idée peut venir le lendemain matin avec l’esprit reposé ou en jardinant comme vous dites ! Dans le cadre de mes dessins d’actualité que je publie sur les réseaux sociaux, la plupart du temps c’est à la consultation de ces mêmes réseaux que me viennent les idées : en lisant des actus qui circulent ou les commentaires de certains. Il m’arrive aussi d’avoir un sujet en tête sur lequel je gamberge en me rasant le matin…

     

    iCity  : Combien de dessins pour un résultat « présentable » ?

    JMU  : En général deux ou trois croquis pour en retenir et finaliser un.

     

    iCity  : De quelle manière vos dessins ont-ils évolué depuis vos débuts ?

    JMU  : Mes dessins évoluent continuellement vers plus de lisibilité et aussi en fonction de mes goûts, de mes inspirations graphiques etc… L’inconvénient c’est que quand je vois un dessin vieux de quelques mois, je ne peux pas m’empêcher de vouloir le retoucher !

     

    iCity  : Quelle a été votre demande ou commande la plus farfelue ?

    JMU  : Lorsque je fais des portraits dessinés en direct pendant des soirées événements, le client demande souvent aux intervenants de faire partie du spectacle, aussi je me suis retrouvé à dessiner, déguisé en troubadour ou en pingouin. Il m’est arrivé aussi de dessiner des anecdotes de la vie de patrons de grandes entreprises, mais c’était des projets à diffusion restreinte et je ne peux pas en dire plus !

     

    iCity  : Celle sur laquelle vous vous êtes le plus éclaté ?

    JMU  : En fait dans chaque commande il y a une partie d’amusement à trouver, c’est un peu le défi que je me suis toujours lancé et qui m’a motivé dans ce travail. C’est pas toujours évident mais j’y arrive. Ou pas.

     

    iCity  : Est-ce difficile de percer dans ce métier ?

    JMU  : Je ne sais pas, cela dépend du talent, du style que l’on a, des rencontres que l’on peut faire et de la chance aussi. Le secteur de la communication subit les effets de la crise : budgets rétrécis, concurrence, périodes creuses… Il faut avoir plusieurs cordes à son arc.

     

    iCity  : Quels sont vos dessinateurs « coups de coeur » du moment ?

    JMU  : J’aime bien les dessinateurs qui naviguent entre la presse et la communication comme Man (Manuel Lapert), Chapatte, Nicolas Vadot, Gérard Mathieu, Deligne, Mix et Remix… D’autres grands dessinateurs m’ont toujours inspiré comme Goossens, Vuillemin, Reiser, la bande de Charlie, Hara-Kiri…

     

    iCity  : Un mot sur la période « Charlie » ?

    JMU : Une période d’émotion nationale, tout a été dit. C’est triste d’avoir perdu des grands du dessin qui ont participé à mon envie de faire ce métier. Je ne dessinerais pas pareil si je n’avais pas lu Le Grand Duduche et le Beauf de Cabu. Personnellement, les réactions à ces événements sur les réseaux sociaux m’ont motivé à commenter l’actualité en dessins et j’en reçois un écho favorable. Il y a eu un grand engouement populaire pour le dessin de presse, espérons que ça développe un peu plus ce média dans les organes de presse, car après tout ce sont eux qui font vivre les dessinateurs d’actualité.

     

     

    Si vous avez accroché avec ses dessins et que vous avez envie d’en voir ou d’en savoir davantage, rendez-vous sur son Site Pro ou sur sa page Facebook pour les dessins d’actualité.