Étiquette : Django Unchained

  • Les Huit Salopards | Quentin Tarantino (2015)

     

     

    Les fans de Quentin Tarantino ne seront pas déçus, bien au contraire ! Heureux les ignorants, le Royaume de Tarantino est à eux ! Comme ils sont chanceux ceux qui n’ont encore jamais vu un Tarantino et les ont donc encore tous à découvrir ! On attend chacun de ses films avec impatience comme autant de petites pépites, des joyaux de l’art cinématographique. Et on n’est, cette fois-là encore, avec « Les Huit Salopards » pas du tout déçus, bien au contraire.

    Un huis-clos à la Cluedo. Un enjeu : une femme, personnage central, à enfermer, pendre ou libérer. Et autour d’elle, un décor, et huit salopards. Que va-t-il se passer ? Lequel s’en sortira vainqueur ? Le suspens est total, jusqu’à la fin. Les retournements de situation sont permanents. Tout est toujours possible, jusqu’au dernier instant, jusqu’à la toute dernière seconde. La tension monte de plus en plus, en même temps que la brutalité, la violence et l’absurde. Le tout enrobé d’humour et de dérision. On adore !

    Les personnages sont laids et sales, leurs dents sont noires, on peut sentir jusqu’à leur odeur nauséabonde mêlée à celle du sang, du feu de cheminée, des peaux de bêtes moisies. Le démarrage n’est pas sans rappeler celui de « Django Unchained » : un paysage grandiose, des conditions météorologiques difficiles, la nécessité de trouver un moyen de transport, un prisonnier, des chasseurs de tête, et petit à petit le huis clos d’une pièce fermée : un chalet pour l’un, le château du propriétaire terrien pour l’autre. C’est entre quatre murs que se joue à chaque fois dans les deux films le destin des personnages, au bluff, au poker ou à l’arme à feu.

    L’humour sert de liant au scénario marquant un décalage entre le sérieux de l’intrigue et le loufoque des situations, comme cette porte d’entrée qui doit être cloutée à chaque passage. La scène finale n’est pas sans rappeler l’apothéose des règlements de compte de « Kill Bill » ou le mariage sanglant à l’église. On trouve dans « Les Huit Salopards » cette même violence crue filmée sans détour de manière hyper réaliste et froide. Une affiche géniale, du grand Tarantino, tristement absent des Oscars 2016.

     

     

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  • Tarantino déchaîné…

     

    Quelle erreur, mais quelle erreur pour Will Smith d’avoir refusé le rôle de « Django Unchained » sous prétexte qu’il n’était pas le premier à se l’être vu proposer ! Un film de Tarantino, c’est comme un Woody Allen, ça ne se refuse pas. Christoph Waltz (« Carnage » en 2011) l’aura bien compris, qui reçut l’oscar du meilleur second rôle, ainsi que le talentueux Leonardo DiCaprio(qui lui, ne reçut aucun oscar… voir article précédent).

    Quentin Tarantino, c’est « Kill Bill », c’est « Pulp Fiction », c’est « Jackie Brown », c’est « Reservoir Dogs », ou l’art de mettre en lumière un acteur, de Uma Thurman à Pam Grier, en passant par Georges ClowneyJohn TravoltaBrad PittRobert De NiroTim RothHarvey Keitel

    Ne pas connaître Tarantino, c’est comme avoir la joie immense et incroyable d’être le premier homme à marcher sur la lune : excitation extrême garantie. Un film de Tarantino, c’est de l’action, des acteurs, une super BO, et de l’humour, beaucoup, beaucoup d’humour, comme une sorte de génie.

    Dès les toutes premières images du film, avant même le générique, on est plongé dans du Tarantino pur jus : une scène, une excellente direction d’acteur, une situation cocasse, drôle à l’extrême, fine, intelligente, bref, un vrai bijou. Du Tarantino, en somme.

    L’action commence au Texas en 1848. King Schultz et Django passent un marché : l’un fera de lui et son épouse des personnes libres, en échange de quoi l’autre l’aidera en tant que chasseur de prime. Du pur Western, en hommage à Sergio Leone, avec en prime, la musique d’Ennio Morricone

    L’anecdote : Dans la scène de lynchage par des membres du Ku Klux Klan, plusieurs figurants sont des cascadeurs de 70 ans ayant naguère travaillé avec John Wayne.

    Meilleur film de tous les temps selon les internautes d’Allociné – 425 millions de recettes monde – 88 % de critiques positives – Meilleure musique et meilleur scénario.

    En substance, du bon, du très bon, de l’excellent ! Du Tarantino, of course !

     

     

    Django Unchained 001

     

     

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