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  • Dallas Buyers Club (Drame – 2013)

     

     

    Le voilà, le film qui a volé la vedette au « Loup de Wall Street ». Quel dommage que ces deux-là soient sortis la même année. Ils méritaient tous deux un Oscar, et leurs rôles principaux respectifs également.

     

    Qu’est-ce qui fait la qualité de « Dallas Buyers Club » ? Son scénario, tout d’abord : il s’inspire de la véritable histoire de Ron Woodrof, un cowboy macho adepte de cocaïne, de sexe, d’alcool et de rodéo, qui découvre en 1985 qu’il est séropositif. Le film est un plaidoyer contre l’AZT, l’industrie pharmaceutique, le business de la maladie, les lobbies pour lesquels une vie n’est rien, comparée au billet vert et à l’hypocrisie des agences gouvernementales de surveillance et d’autorisation des médicaments. C’est aussi un film sur l’homophobie, l’apparition du sida dans les années 80, la difficulté à vivre son homosexualité, et ses conséquences sur les liens familiaux.

    Deuxième raison pour voir le film : les acteurs. Entre Matthew McConaughey qu’on avait oublié dans un coin, à tort visiblement, et Jared Leto qui crève l’écran dans le rôle de Rayon, c’est un pur régal. Du coup, on n’a qu’une envie : se précipiter sur leur filmographie, pour les voir et les revoir. Enfin, dernière raison : les critiques sont excellentes (4,4 / 5 sur Allociné). Le film a été tourné en 25 jours, pour 5 millions de dollars. Il a pourtant récolté pas moins de 37 récompenses. Avec son « Dallas Buyers Club », Jean-Marc Vallée (réalisateur de « Wild » sorti en janvier 2015) a décidément été bien inspiré…

     

    [youtube id= »koAXLkIs9H4″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Dallas Buyers Club 001

     

     

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  • Kiz

    Kiz

     

    Gentiment mais sûrement, nos deux compères de Kiz commencent à se faire une place dans le monde fermé de la Chanson Française. Se définissant eux-mêmes comme « un groupe de chanson française acidulé porté par un duo vitaminé », Alice Chiaverini et Marc Parodi font partie de ces artistes qui doivent leur émergence tant à leur talent qu’à une utilisation maîtrisée des réseaux sociaux ou de YouTube, en alliant musique et image. L’année dernière, leur présence au Printemps de Bourges attestait du début de reconnaissance par le public dont ils font l’objet. Kiz à suivre…

     

     

    [youtube id= »U2-S96FcFbk » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

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  • Claude Lelouch | C’était un rendez-vous (1976)

    Claude Lelouch | C’était un rendez-vous (1976)

     

     

    Le metteur en scène français Claude Lelouch réalise en 1976 un court-métrage intitulé « C’était un rendez-vous ».

     

    Le film montre, pendant un peu plus de huit minutes, une traversée de Paris à grande vitesse, réalisée en un seul plan-séquence filmé depuis l’avant d’une voiture, au petit matin, un jour d’août 1976. L’image est accompagnée d’une bande-son composée de bruitages : bruit du moteur, changements de vitesse et crissement de pneus. La voiture n’apparait jamais : si l’on en juge par la position relative des autres véhicules rencontrés sur le parcours, la caméra semble attachée au pare-choc avant.

    Trente ans plus tard, en 2006, Claude Lelouch réalise le making-of du court de 1976, afin de répondre aux incessantes questions quant au véhicule utilisé dans le film original, ainsi que l’identité du pilote.

    « Je venais d’achever le tournage de « Si c’était à refaire ». Quand un film se termine, on effectue les rendus. J’ai donc demandé à mon régisseur quel métrage de pellicule il nous restait. Après inventaire, nous avions pas mal de chutes, entre 3000 et 4000 mètres au total. Beaucoup de petits rouleaux de 30 ou 50 mètres, mais aussi un magasin de 300 mètres, qu’il était prévu de rendre. Moi, j’avais envie de faire un court métrage que nous aurions placé en première partie du film. Depuis longtemps je voulais raconter l’histoire d’un type en retard à un rendez vous qui commet plein d’infractions pour arriver à l’heure. Pour moi, être à l’heure est une obsession. Je suis capable de prendre des risques inouïs pour ne pas être en retard. J’ai suggéré à mon opérateur, Jacques Lefrançois, l’idée d’un plan-séquence, la caméra accompagnant un type qui a rendez-vous à Montmartre avec une fille. Comme il est à la bourre, il traverse Paris à toute allure, en grillant les stops et les feux rouges. »

    Ce court-métrage a depuis inspiré de nombreux remakes…

     

    Le film original (1976) :

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    Le making-of (2006) :

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Films 13

     

     

     

  • Rone | Lumen | Melbourne (Oct. / Nov. 2014)

     

    En octobre 2014, le street artist australien Rone était de retour à Melbourne avec son dernier projet, Lumen, hébergé provisoirement dans un immeuble de bureaux abandonné, et voué à une démolition prochaine. Cette exposition se composait de onze portraits à l’intérieur, ainsi qu’à l’extérieur de la galerie, et une fresque de plus de douze mètres de haut peinte sur la tour de ventilation de l’immeuble.

    « Lumen explore cet instant-charnière de nos vies, lorsque nous réalisons que nous avons besoin de croire en ce que nous voyons, reconnu comme ce qui est vrai, plutôt qu’en ce qu’on a pu nous dire. C’est précisément ce moment de notre vie qui m’intéresse, à partir duquel il est grand temps de penser à nous, pour nous, à formuler nos propres opinions, développer notre identité personnelle, sans considération du passé ou des influences extérieures. C’est la raison pour laquelle cette exposition se nomme Lumen, avec comme thème voir ou suivre la lumière ».

    A checker le teaser produit par Robot Army Productions

     

    [vimeo id= »111176053″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    Rone Lumen 001

     

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Rone @ Instagram

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  • The Grand Budapest Hotel (2014)

     

    Wes Anderson signe là son meilleur film, le plus abouti. Entrer au « Grand Budapest Hotel », c’est comme enlever le couvercle d’une boîte de Quality Street : dans la boîte, il y a de délicieux bonbons fourrés pleins de surprises. Ralph Fiennes nous emmène dans des pièces aux décors de théâtre, comme dans un parc d’attraction. Chaque scène est soignée, du décor aux costumes, des personnages hauts en couleur aux dialogues millimétrés, de l’histoire à la chute du sketch. Tout est travaillé, réfléchi, pour nous enchanter et nous transporter dans un monde de folie totalement irréel, aux frontières du conte et de la fresque historique.

    Le film retrace les heures somptueuses d’un palace, dans la république fictive de Zubrowka. Le concierge, monsieur Gustave, prend grand soin de ses hôtes. Il prend sous son aile Zero, un jeune employé qu’il va former à prendre la relève. Tous deux vont traverser une foule de péripéties.

    Ajoutez à cela un casting de rêve : une pléïade d’acteurs ultra récompensés, à la filmographie légendaire, qui viennent s’amuser, tous maquillés et costumés de manière chaque fois improbable mais jouissive, et un Oscar pour la meilleure musique de film.

    L’anecdote : C’est Johnny Depp qui avait été pressenti pour le rôle principal, qu’on ne peut s’empêcher, de fait, de rapprocher du personnage de Willy Wonka dans « Charlie et la chocolaterie ».

     

     

    [youtube id= »sE-os0Vswsw » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    The Grand Budapest Hotel 001

     

     

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  • Jim Morrison | Le futur de la musique (1969)

    Jim Morrison | Le futur de la musique (1969)

     

     

    Dans une interview datant de 1969, Jim Morrison est questionné à propos de sa vision du futur de la musique. Il nous livre alors une analyse plutôt claire, mais surtout curieusement visionnaire…

     

    Il évoque le mariage de la musique noire et de la musique blanche traditionnelle, qui ont enfanté le rock’n’roll, et le chanteur des Doors prédit ensuite rien de moins que l’arrivée de la musique électronique, près de 20 années avant son avènement. Et ça donne ça…

     

    « Je pense qu’aujourd’hui, les deux genres qui sont les piliers de la musique de ce pays sont d’une part la black music, le blues, et d’autre part la musique folk qui prend ses racines en Europe. J’imagine qu’on appelle ça country music. Ce sont les deux courants mainstream aux États-Unis. Il y a dix ans, ce qu’on a appelé le rock’n’roll était un mélange de ces deux formes. »

     

    « J’imagine que dans quatre ou cinq ans, les nouvelles générations reviendront à une synthèse entre ces deux mouvements, plus un troisième qui s’appuiera davantage sur l’électronique et les bandes magnétiques. On peut tout à fait imaginer une seule personne, entourée de machines, de bandes, d’éléments électroniques, qui chanterait ou parlerait, et utiliserait ces machines. »

     

    Amazing…

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] The Doors

     

     

     

  • St Germain – L’art de l’absence

    St Germain – L’art de l’absence

     

    Il y a vingt ans, sortait l’album « Boulevard » de St Germain. On remonte donc à 1995, lorsque le paysage musical français n’était pas tout à fait ce qu’il est aujourd’hui. La production de groove nécessaire à l’épanouissement et au bien-être ne vous était pas livrée à domicile, ne déferlait pas de toutes parts, directement vers l’ordinateur ou le lecteur mp3… Non, le bon son, il fallait aller le chercher, et les sources d’approvisionnement n’étaient pas légion. Quelques radios, Radio NovaRadio FG, les clubs parisiens, le Rex Club ou le Queen

    En 1995, Ludovic Navarre est déjà dans le circuit depuis quelques années, sous divers pseudos ou sous son propre nom de scène, St Germain, seul ou dans le cadre de collaborations avec quelques autres précurseurs de cette scène électronique française naissante, tels que Guy Rabiller ou Shazz. Oui, car le monsieur était déjà discret à l’époque, et il continuera à l’être, malgré le succès énorme de « Boulevard », et une reconnaissance internationale qui fera de St Germain une des références majeures de la house music.

    Loin de moi l’intention de reprendre un concept quelque peu éculé, mais si je devais emporter cinq disques sur une île déserte, « Boulevard » en ferait définitivement partie. Cet album, élu d’ailleurs meilleur album de l’année 1995 par la presse anglaise, sorti sur le label français F Communications, fait magnifiquement le lien entre le son house de Chicago et la soul, le jazz, le dub, ou encore le hip-hop. Et pour cause, « Boulevard », ce sont des machines et des samples, certes, mais surtout des musiciens.

    C’est probablement pour cette raison que St Germain signera en 2001 son deuxième album studio, « Tourist », sur le prestigieux label Blue Note Records, poussant plus loin encore cette synthèse entre électro et jazz, suivi en 2003 par son dernier projet en date, « Memento », signé sous le pseudo Soel chez Warner Jazz France, en collaboration avec le trompettiste Pascal Ohse. Et depuis… Plus rien. St Germain a disparu des écrans radar… Et nous restons là, errant tels des âmes en peine, à la recherche du moindre signe de sa part…

    A redécouvrir absolument…

     

    [youtube id= »zMM044eL56c » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    St Germain 001

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] St Germain Official

     

     

  • 33 tours autour d’un microsillon | Drew Struzan

     

    Main Course est le treizième album des Bee Gees, et cet album “charnière” pour le groupe sort en 1975 chez RSO Records. Les Bee Gees y mélangent des ballades pop caractéristiques du début des années 1970 et des tubes de musique disco, ce style musical qui deviendra leur marque de fabrique à la fin des années 1970.

    La pochette de l’album est réalisée par l’artiste américain Drew Struzan. Immédiatement, vous vous dites : « Drew Struzan… ?? Connais pas ! ». Sauf que sans le savoir, vous le connaissez déjà.

    Car Drew Struzan a réalisé plus de 150 affiches de film, dont la totalité des Retour Vers Le Futur, Indiana Jones et Star Wars. Il a aussi réalisé les affiches de E.T. l’extra-terrestre, de Blade Runner, des Goonies, de Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet, et plus récemment des deux premiers Harry Potter.

    A découvrir…

     

    Instant-City-Drew-Struzan-02

     

     

     

     

  • Tout Tom Hanks en 7 minutes

     

    Le 23 mars dernier, c’était la grande première de James Corden aux commandes de « The Late Late Show » sur la chaîne américaine CBS. Il succédait à Craig Ferguson, qui présenta le célèbre talk-show de 2005 à 2014. Et pour un départ en fanfare, son premier invité de marque n’était autre que Tom Hanks ! L’occasion d’un petit sketch en duo avec l’acteur, pour retracer sa carrière, dans une veine un peu particulière…

     

    [youtube id= »1ZWLWxpBv5g » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Tom Hanks Filmographie

     

     

     

  • Les Innocents – Un retour en douceur

     

    Simplicité et élégance : voici ce qui caractérise le retour discret des Innocents en version acoustique. Deux guitares, quelques arpèges, et toujours ces mélodies délicieuses, ces voix qui s’entremêlent, avec ce pouvoir qu’elles ont toujours eu de nous emmener sur la lune.

    Le single « Philarmonies Martiennes » est empreint d’émotion, en raison du texte auto-biographique, sans doute, tout en pudeur, dans les mots et l’intention. Emotion aussi de retrouver les visages de ces deux hommes qu’on a connus il y a très longtemps, et qu’on n’avait pas revus depuis 15 ans.

    On a l’impression de sentir la fébrilité d’une collaboration artistique retrouvée. On sent leur joie de reprendre la route juste à deux, par crainte que quoi que ce soit ne vienne abîmer cette si jolie complicité musicale retricotée patiemment depuis deux ans. Car c’est le temps qu’ils auront pris pour revenir sur le devant de la scène, prudemment, comme deux amants qui se retrouvent, après s’être involontairement perdus, et qui sont résolus à prendre le temps qu’il faudra pour être sûrs de ne pas risquer de se perdre à nouveau.

    Bracelets au poignet, enchaînés à nouveau, pour le meilleur et pour le pire, c’est ainsi que nous les retrouvons en noir et blanc sur leur site officiel, pour présenter leur nouveau single, tiré de l’album « Mandarine » qui sortira le 1er juin 2015 sur leur nouveau label Jive-Epic, et qui devrait compter une dizaine de titres.

    Nous, Public, sommes heureux de retrouver les icônes Pop de notre jeunesse, et de voir ces deux-là de nouveau ensemble. Même si le groupe n’est plus qu’un duo, et même sans batterie (dommage quand même)… On a évolué avec eux, avec leur musique. Les revoilà trente ans plus tard, changés certes, mais bonifiés, conscients que tout est à refaire, différemment. Ils ont testé la nouvelle formule lors de plusieurs festivals comme « Les Nuits Secrètes » à Aulnoye-Aymeries en 2013, Les Francofolies de Montréal, de La Rochelle et de Spa, le Paléo Festival de Nyon en Suisse, en juillet 2014, et au cours de deux concerts à Sotteville-Lès-Rouen et à Bagnoles-de l’Ornes, en mars 2015.

    Un retour sur la pointe des pieds pour n’effrayer personne, et surtout pas eux, mais aussi pour se ré-apprivoiser, se ré-habituer au couple, au public, aux médias, et on en est certain, au succès. Sûr que la nouvelle génération des 15/25 ans qui ne les connaît pas va prendre d’assaut le chemin des bacs pour donner une seconde vie à leurs quatre merveilleux albums qui ont tant coloré nos veines. Aux Innocents les mains pleines. On le leur souhaite de tout cœur.

     

    [youtube id= »t8NaESwHAh0″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Instant-City-Les-Innocents-03

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Innocents Officiel