Blog

  • Romain Gary et Jean Seberg : un mystérieux mariage

     

     

    16 octobre 1963, à Sarrola-Carcopino, un petit village de 500 habitants dans le maquis corse, sur la route entre Ajaccio et Bastia, Jean Seberg, actrice de 24 ans, épouse Romain Gary, diplomate et écrivain de 49 ans.

     

    La photo d’en-tête d’article sera la seule et unique preuve en image de cet événement. Celui qui l’a prise est un certain « Domy », agent secret. L’acte de mariage sera retrouvé en 2010 sur l’île de beauté. Les rumeurs, légendes et interprétations sont nombreuses autour de ces deux personnages. Jean, enceinte, aurait menacé de se suicider si elle mettait au monde l’enfant avant leur union. Romain Gary aurait donc fait marcher ses relations afin que l’acte de naissance de leur fils Diego date de 1963, afin de dissimuler la grossesse antérieure au mariage. Mais Alexandre Diego est bien né en 1962, le 17 juillet. Pour sauver les convenances, sa naissance est annoncée le 26 octobre 1963. Entre les deux, l’enfant est envoyé en Espagne où il sera élevé par Eugénia Munoz.

    Tout a commencé à Los Angeles en 1959, un peu avant les fêtes, par un véritable coup de foudre entre la petite WASP de l’Iowa et l’enfant de Vilnius en Lituanie. Gary est Consul de France et marié à Lesley Blanch. Jean est marié à un avocat, François Moreuil. Tous deux vont divorcer pour vivre leur amour à la manière de Roméo et Juliette, jusqu’à leurs suicides respectifs. Romain Gary se donnera la mort le 2 décembre 1980 avec un revolver Smith et Wesson de calibre 38, en se tirant une balle dans la bouche après avoir fumé un dernier cigare. Jean Seberg le 30 août 1979.

    Leur mariage, tout autant que leurs morts, ont fait de ces deux êtres hors normes des personnages de roman. Romain Gary laisse derrière lui une lettre mystérieusement datée du « Jour J », dans laquelle est écrite cette phrase sur une feuille retrouvée au pied de son lit : « Aucun rapport avec Jean Seberg. Les fervents du cœur brisé sont priés de s’adresser ailleurs ». Il faut dire que tous deux avaient refait leurs vies, et pas toujours avec bonheur. En 1979, Jean Seberg s’était remariée avec Ahmed Asni, associé à des trafics de stupéfiants, qui la battait et l’a dépouillée de tout son argent. Portée disparue le 30 août 1979, elle est retrouvée le 8 septembre enroulée dans une couverture, posée à l’arrière de sa voiture, une Renault blanche, tout près de son domicile, rue du Général Appert dans le XVIème arrondissement de Paris. Son mari, Asni, avait déclaré à la police qu’elle s’était enfuie de chez elle toute nue sous son manteau, avec seulement une bouteille d’eau. Etrange déclaration… Dans sa main, les enquêteurs trouvent une lettre d’adieu adressée à son fils Diego. Le rapport d’autopsie indique qu’elle est morte d’une overdose de médicaments mélangés à de l’alcool. Elle avait plus de 8 grammes d’alcool par litre de sang, ce qui est énorme. C’est ce qui rend sa mort douteuse : avec une telle quantité d’alcool absorbée, on tombe dans le coma. Si on sort, on ne pense sûrement pas à emporter une bouteille d’eau ! Malgré tout, l’enquête conclut au suicide.

    Le mariage est tout aussi mystérieux. Aucun des biographes de l’héroïne d’A bout de souffle ou de l’auteur de La Promesse de l’Aube n’a réussi à résoudre l’énigme. C’est un vrai jeu de piste. Le mariage a eu lieu en pleine semaine, pas un week-end, après la rentrée des classes. En plein âge d’or des paparazzi, ce mariage aurait dû faire la Une de tous les magazines, Paris-Match en tête, en France et aux Etats-Unis. Le point de départ de cette longue enquête : une simple photographie en noir et blanc remise par Diego, leur fils, sur laquelle on distingue plusieurs personnes : les mariés bien-sûr, ainsi que trois hommes et une femme. Il s’agit du maire et son secrétaire, du général Charles Feuvrier et de son épouse Françoise, les témoins. Tous morts. Tous, sauf un : le photographe, celui qu’on ne voit pas mais qui est bien là, caché derrière son appareil. C’est lui qui a témoigné pour raconter. Romain Gary organise son mariage comme s’il était encore en mission sous la France occupée : dans le plus grand secret. Pour cela, il utilise les rouages qu’il connaît et les relations qu’il a, celles de ses années dans l’armée. Il demande l’aide et la complicité du Général De Gaulle. Un avion est affrété par les services secrets, direction l’aérodrome d’Ajaccio, en Corse, loin, très loin de la capitale, des médias, là où l’omerta est une seconde nature, sur une terre où les secrets savent être bien gardés, question d’honneur. A leur arrivée, une voiture les attend, avec à son bord le capitaine Domy Colonna Cesari. C’est lui qui, ce jour-là, immortalisera les mariés sur la photo. Aujourd’hui âgé de 94 ans, vivant toujours en Corse non loin de Porto Vecchio, l’ancien colonel et agent de renseignements a enfin livré le secret des amoureux. La presse n’annoncera le mariage que cinq jours après.

     

     

    Interview de Jean Seberg :

    [youtube id= »ssyyBP0LB7I » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

     

    Gary & Seberg, un coup de foudre :

    [youtube id= »NoEkJ6leO6k » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Instant-City-Mariage-en-Douce

     

     

     

     

  • Festival de Cannes 2016 | Episode 8 : Picasso en peau de mouton (1953)

     

     

    En 1953, Pablo Picasso dérogeait à la règle du smoking, obligation incontournable du Festival de Cannes, pour fouler le tapis rouge et monter les marches. Le Maître réussit à obtenir une dérogation. Accompagné de Jacqueline, l’actrice Véra Clouzot et son mari Henri-Georges Clouzot, qui obtint cette année-là le Grand Prix du Jury pour son film « Le Salaire de la Peur », le peintre porte sur la photo une simple veste en peau de mouton. Que faisait donc Picasso à Cannes cette année-là ? Pourquoi un peintre sur le tapis rouge, habituellement réservé aux stars du cinéma ? Il faut se rappeler que Jean Cocteau, grand ami poète du Maître et aussi réalisateur, est alors président du jury. Mais pas seulement…

    En 1952, Henri-Georges Clouzot et Picasso sont voisins, le premier habitant à Saint-Paul de Vence et le second à Vallauris. Clouzot aura l’idée de réaliser en 1955 le documentaire « Le Mystère Picasso », Grand Prix Spécial du Jury au Festival de Cannes l’année suivante. « C’est une bonne idée, il faudra en reparler » lui avait dit le peintre. Le réalisateur filme Picasso peignant sur un papier spécialement choisi pour l’occasion, et dont les spécificités permettent de voir le dessin se faisant devant la caméra, sans voir le peintre. Le film est en noir et blanc, mais les traits de Picasso apparaissent en couleur. Cette fois, Picasso portera le smoking, le nœud papillon et le chapeau melon. Cette anecdote fait désormais partie de la légende du festival.

     

     

    Le Mystère Picasso :

    [youtube id= »ZBZzyVBr4U8″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Images INA des membres du jury en 1953

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Picasso à Cannes en 1956

     

     

     

  • La Tour 13 : Une exposition collective unique et éphémère

     

     

    En 2013, le projet « Tour 13 » était mené des mois durant dans la plus grande confidentialité par la Galerie Itinerrance, avec le soutien de la Mairie du 13ème et l’accord du bailleur de la Tour Paris 13, ICF Habitat La Sablière. Un projet qui a mobilisé plus d’une centaine d’artistes de Street Art, de quinze nationalités différentes, venus bénévolement des quatre coins du monde, pour investir cette tour avant sa destruction le 8 avril 2014, afin de laisser place à de nouveaux logements sociaux. Un projet hors normes, avec plus de 4 500 m2 de surface au sol et autant de pans de murs et plafonds, 9 étages et des sous-sols, 36 appartements de 4 à 5 pièces, parfois encore meublés. Un projet en cohérence totale avec le mouvement du Street Art, puisqu’à la fin, tout disparut dans les gravats. Un projet devenu réalité et qui fut ouvert au public du 1er au 31 octobre 2013.

     

    [youtube id= »PW-r2ZzY54Q » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

    Avec le livre-événement « Tour Paris 13 » paru en novembre 2014 chez Albin Michel, Mehdi Ben Cheikh, à l’initiative de ce projet et fondateur de la galerie Itinerrance, vous guide, étage par étage, dans cette tour devenue mythique et aujourd’hui détruite. Il a réuni dans cet ouvrage les meilleures images des plus grands photographes de Street Art venus des quatre coins du monde pour immortaliser cette œuvre monumentale unique. Un livre-objet spectaculaire à la mesure de cet événement majeur qui inscrivit le Street Art comme un véritable mouvement artistique d’envergure mondiale.

     

     

     

    108 ARTISTES VENUS DU MONDE ENTIER :

    Pantonio (Portugal) – 108 (Italie) – 2mil (Bresil) – Add Fuel (Portugal) – AGL(France) – Agostino Lacurci (Italie) – Alëxone (France) – A1one (Iran) – Amin (France) – Aous (Arabie Saoudite) – AweR (Italie) – Azooz (Arabie Saoudite) – Belem (Portugal) – Bom.K (France) – BToy (Espagne) – C215 (France) – Celeste Java (France) – Cope2 (USA) – Corleone (Portugal) – Dabro (Tunisie) – Dado (Italie) – Dan23 (France) – David Walker (UK) – Eime (Portugal) – eL Seed (Tunisie) – Ethos (Bresil) – Etnik (Italie) – Fenx (France) – Flip (Brésil) – Gael (France) – Gilbert (France)- Guy Denning (UK)- Herbert Baglione (Brésil) – Hogre (Italie) – Hopnn (Italie) – Indie 184 (USA) – Inti Ansa (France) – Inti Castro (Chili) – Jaz (Argentine) – JB Rock (Italie)- Jimmy C (Australie) – Joao Samina (Portugal) – Jonone (USA) – Joys (Italie) – Julien Colombier (France) – Kan (France) – Katre (France) – Kruella (Portugal) – Legz (France) – Lek (France) – Liliwenn (France) – Loiola (Brésil) – Ludo (France) – Madame Sanbor (France) – Mar (Portugal) – Marko93 (France) -Mario Belem (Portugal) – Maryam (Arabie Saoudite) – Matéo Garcia Leon (France) – Maz (Arabie Saoudite) – MoneyLess (Italie) – Mosko (France) – Mp5 (Italie) – Myre (France) – Nano (Chili) – Nebay (France) – Nemi Uhu (France) – Nilko (France) – Orticanoodles (Italie) – Pantonio (Portugal) – Paulo Arraiano (Portugal) – Peeta (Italie) – Philippe Baudelocque (France) – Rapto (Brésil) – Rea 1 (France) – Rodolphe Cintorino (France) – Roti (France) – Sambre (France) – Sean Hart (France) – Sebastien Preschoux (France) – Senso (Italie) – Seth (France) – Shaka (France) – Shoof (Tunisie) – Shuck2 (France) – Sowat (France) – Spazm (France) – Speto (Bresil) – STeW (France) – Stinkfish (Mexique) – Sumo (Luxembourg) – Tellas (Italie) – Tinho (Bresil) – Tore (France) -Uno (France) – Uriginal (Espagne) – Vexta (Australie) – Vhils (Portugal) +- /Maismenos (Portugal).

     

     

     

  • Autour de Chet…

     

     

    Après « Autour de Nina » en 2015, Verve présente cette année « Autour de Chet », album et tribut consacré à l’immense crooner trompettiste Chet Baker. Un casting prestigieux pour un artiste au talent hors norme. Chronique d’un projet jazz au combien risqué…

     

    Alors que le biopic « Born To Be Blue », consacré à la vie de Chet Baker, débarquait sur les écrans américains le 1er avril 2016, avec Ethan Hawke qui se glissait dans le costume du trompettiste et chanteur emblématique du style West Coast Jazz des Années 50, la nouvelle génération du jazz se mobilisait de l’autre côté de l’Atlantique pour rendre hommage au légendaire musicien. Ainsi, une quinzaine d’artistes déjà connus du grand public, de Charles Pasi à Erik Truffaz, en passant par Yael Naïm, Elodie Frégé, Airelle Besson, Camélia Jordana, Benjamin Biolay ou encore Bojan Z, se retrouvaient en studio autour de Clément Ducal, qui avait déjà dirigé « Autour de Nina » l’an passé, pour collaborer à cet album composé de dix titres.

     

    [youtube id= »cMZe9s-FA5s » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Autour de ce projet, une dizaine de chanteurs se ré-approprient donc les standards magnifiés par Chet Baker, et leurs voix se marient au jeu musical de six trompettistes de talent. « Autour de Chet » est un album gorgé d’émotion, sur lequel les duos se créent et l’alchimie prend doucement, au rythme de standards du Jazz devenus incontournables. Du Chet Baker revisité, modernisé mais toujours respecté…

     

    Charles Pasi : It Could Happen To You

    [youtube id= »7fqFCAyh5t8″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Crooner vulnérable, Chet Baker a su poser les marques d’un nouveau genre. « Autour de Chet » est un album à l’image de son inspirateur, où l’essentiel est au centre du jeu. Une émotion prégnante, dénominateur commun de ces dix moments choisis.

     

    Elodie Frégé, Alex Tassel : But Not For Me

    [youtube id= »urI-8DHc12w » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Ibeyi, Benjamin Biolay : Moon & Sand

    [youtube id= »dQe1BT1Lb-s » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Camélia Jordana & Erik Truffaz : The Thrill is Gone

    [youtube id= »ffLZBYO53DQ » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    « Autour de Chet » (Full Film HD)

    [youtube id= »M4ZqQdLm3r0″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

     

  • Maison Jaune : L’art de faire du vin

     

     

    Jean-Claude Taddéi et son épouse Lorine Bost se sont lancés dans le vin un peu par hasard, mais aussi beaucoup par passion. Jean Claude avait cette idée en tête depuis bien longtemps. Manquait simplement l’opportunité, ce petit coup de pouce que la vie, les cieux, le destin, appelez cela comme vous voudrez, vous offre comme un cadeau.

     

    C’est lors d’une soirée entre amis, au détour d’une conversation, que l’un des invités annonce à la cantonade être à la recherche d’un locataire pour sa vigne. quatre ans et trois millésimes plus tard, les bouteilles de Maison Jaune trônent sur les tables du restaurant « Arpège » du chef triplement étoilé Alain Passard (millésime 2013).

     

    Alain Passard : « J’ai choisi ce vin car il s’inscrit dans une démarche de culture raisonnée et qu’il est produit par un artisan vigneron passionné. Il a une robe profonde, un nez intense et complexe : poire, pâte de coing sur fond de cire d’abeille et une touche anisée. La bouche est grasse et longue, et une finale tonique sur la minéralité »

     

    Un vin, c’est une terre, un cépage (le Chenin Blanc), la météo, un savoir-faire, mais aussi beaucoup, beaucoup de travail sur le terrain, dans la vigne. Le vin Maison Jaune est un Savennières Appellation Contrôlée. C’est un vin Bio cultivé sans herbicides, élevé en fûts de chêne (18 mois en barrique), sans autre apport que celui du temps qui fait son œuvre, avec des doses de sulfites très inférieures à celles tolérées pour les vins Bio. A l’oeil, c’est une robe profonde, de couleur paille à or aux reflets ambrés. Au nez, ce sont d’abord les notes boisées-vanillées qui apportent un arôme fin, élégant et suave. Ensuite, la réglisse douce et la torréfaction apparaissent. Puis ce sont les fruits, la pêche, le coing, avec quelques petites notes d’agrume, citron, pamplemousse qui complètent ces premières impressions. Et enfin, une légère touche de tilleul-citronnelle. Sur Saint poêlées, gambas, crevettes, avec le saumon mi-cuit fumé, le saumon gravlax ou bien un boudin blanc et ses pommes au beurre, un foie gras poêlé, pour accompagner un chèvre sec ou un vieux comté, le Maison Jaune se mariera merveilleusement à vos plats.

    Maison Jaune, c’est aussi un rêve devenu réalité, une aventure humaine, des centaines d’heures de travail, de recherche, de lecture et de discussions. Une affaire de couple, de famille, d’amis autour de grappes dorées par le soleil sur un coteau angevin plein de douceur, dans le petit village de Bouchemaine. On pense à Du Bellay, à la BD de Davodeau « Les Ignorants », à l’histoire très riche de ce vin que la comtesse de Serrant fit connaître à la cour de Napoléon Ier, aux seulement 37 viticulteurs (dont une dizaine qui ne font que du Savennières) qui, en aval d’Angers, sur la rive droite de la Loire, cultivent ce grand cru parmi les trois de l’Anjou, voisin des Coteaux-du-Layon, héritiers d’une tradition datant de l’époque romaine et des abbayes célèbres du Moyen-Age. Il fallait en avoir du courage et de la foi pour se lancer du jour au lendemain dans la culture de la vigne sur ce petit pré-carré de 21,01 km², avec seulement trois communes, face à des châteaux aussi réputés que le « Domaine aux Moines » de Monique et Tessa Laroche, celui de Damien Laureau ou Eric Morgat. Lorine et Jean-Claude Taddéi l’ont fait. Ils se sont lancés avec pour seul bagage leur amour et leur confiance l’un en l’autre. Et c’est une parfaite réussite.

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Maison Jaune Officiel

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Maison Jaune Facebook

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Alain Passard Arpège

     

     

     

     

     

  • Le Rex Club fait peau neuve

     

     

    Considéré comme le temple parisien de la techno, le Rex Club s’apprête à subir un lifting complet. Révélée par le site internet de Telerama, l’information devrait interloquer les nombreux adeptes de ce club historique. On attend avec impatience la réouverture prévue le 10 juin.

     

    Situé dans le 2ème arrondissement de Paris, le Rex Club tire son nom de son installation dans le sous-sol du Grand Rex. Après avoir proposé de la musique disco dans les années 70, puis rock dans les années 80, sa programmation est depuis 1993 orientée vers la musique électronique. Cette salle est aujourd’hui considérée comme l’un des hauts lieux de la techno à Paris et dans le monde, pour son histoire et ses programmations de haut standing : Carl Cox, Laurent Garnier, Jeff Mills, Boys Noize, ou encore Kerri Chandler … En septembre 2006, le club s’est doté d’un nouveau sound system de multidiffusion unique au monde, avec 70 points de diffusion répartis dans la salle.

    Les travaux, qui vont chambouler tout le design du lieu, ont été confiés à deux jeunes architectes. Entièrement rafraîchi, le club comprendra deux nouveaux marquages de couleur bien distincts : le dancefloor, la cabine de DJ et ses abords, ont été repeints dans des tons gris « industriel ». Le bar principal et les différents escaliers seront repeints dans une gamme rouge. Pour la piste de danse, les architectes ont opté pour un revêtement en caoutchouc parsemé de frises noires et blanches. Enfin, la hauteur du sol sera rabaissée de 20 centimètres pour atteindre trois mètres de hauteur sous plafond.

    Un cliché a particulièrement ému les fans du lieu : le démontage du parquet d’origine datant de 1952…

     

    Instant-City-Rex-Club-008

     

    Instant-City-Rex-Club-001

     

    [youtube id= »_t0775ZY-cA » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

    © By denzninch for La Mula

     

     

     

  • Carambolages au Grand Palais

     

     

     

    L’exposition « Carambolages » rassemble 185 œuvres dans l’enceinte prestigieuse du Grand Palais. Il s’agit d’une exposition pas comme les autres. Son but : mettre le visiteur et son ressenti au centre du parcours. A l’instar d’un carambolage, tout s’entrechoque : les œuvres et les artistes. A chacun de déceler le fil conducteur entre les œuvres, en s’amusant à chercher et à trouver le lien qui les relie.

    On s’étonne que certaines soient jointes, parfois on n’en comprend pas forcément le sens mais aucune explication, aucun indice ne sont donnés. Focus sur le ressenti du visiteur donc, sur sa propre interrogation et non sur le sens ou l’intention originelles. Au visiteur de s’inventer la raison, la genèse, le projet de l’artiste. Rien ne sera précisé : aucun commentaire ni aucune légende. On ne sait rien de l’époque, de l’artiste, du mouvement auquel il appartient. On se recentre sur l’oeuvre sans être influencé par le parcours, le prestige ou la notoriété de son auteur. Tout est à inventer. Seule l’imagination du visiteur apporte des réponses.

    La visite se déroule sous forme de jeu de devinettes. Au fur et à mesure, le visiteur se trouve placé face à une association d’oeuvres qui à priori ne semblent rien avoir en commun. Il faut alors réfléchir, observer ou s’étonner. On ne repart pas forcément avec des réponses. On trouve ou on ne trouve pas. On s’en amuse ou on est désorienté. On spécule mais on n’est jamais sûr. Une démarche originale et déstabilisante mais inédite et qui rend curieux.

     

    Bande-annonce de l’expo : Carambolages, une expo dont vous êtes le héros :

    [youtube id= »EuM7oTmkXJk » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    du 2 mars au 4 juillet 2016

    de 10h à 22h tous les jours

    Nocturne le mercredi jusqu’à 22h

    Fermeture le mardi

     

     

     

  • En 2016, Londres fête les 40 ans du Punk

     

     

    Happy Birthday Punk London !

     

    En 1976, la culture Punk transcende les rues londoniennes. Quarante ans plus tard, Londres célèbre en fanfare l’héritage de ce mouvement, dont les Sex Pistols en devinrent le symbole aux yeux du monde. Même si le terme « Punk » est né aux Etats-Unis, pour qualifier la musique des Motor City Five (MC5), et même si Malcolm McLaren reconnaît s’être considérablement inspiré des groupes américains, les véritables débuts du mouvement sont les premiers concerts des Sex Pistols au Roxy Club à Londres. Leur passage à la télévision suscita à la fois une vague d’engouement et d’hostilité, aboutissant à l’interdiction de leurs concerts, ce qui fut le terreau de la médiatisation du Punk et enflamma la jeunesse de 1976 à 1980.

    Pour marquer les 40 ans de la sortie de leur premier single « Anarchy in the UK », une série d’événements célèbre l’influence majeure des Sex Pistols. Et c’est parti pour une année entière de concerts, expositions, films, défilés et autres événements en tous genres dans toute la capitale britannique, pour mettre à l’honneur cette culture subversive, replonger dans les racines du Punk et explorer son influence sur la culture et la société moderne, de la musique au cinéma en passant par la politique et la mode.

     

    Exposition :

    British Library (96 Euston Rd, London NW1 2DB, UK)

    Fanzines, flyers, enregistrements et pochettes de disques.

    ✓ Du 13 mai au 19 septembre 2016

     

    Concerts :

    Rough Trade Store (130 Talbot Rd, London W11 1JA, UK)

    Un des temples de la culture Punk

    ✓ Du 1er mars au 30 novembre 2016

     

    Punk Weekender :

    Roundhouse (Chalk Farm Rd, London NW1 8EH, UK)

    Deux jours entiers de concerts et d’échanges.

    ✓ Les 9 et 10 juillet 2016

     

    Punk On Film :

    BFI Southbank (South Block, Belvedere Rd, London SE1 8XT, UK)

    Mise en avant de la diversité du mouvement Punk à travers une sélection de nombreux films, documentaires et images d’archives rarement vus sur grand écran.

    ✓ Du 1er au 31 août 2016

     

    Anarchy In The UK :

    [youtube id= »AbDqXr6LbXo » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

     

  • Picasso, l’inventaire d’une vie (Arte Reportage)

     

     

    Arte diffuse en ce moment un reportage qu’il est possible de voir en Replay (passé le dimanche 22 mai) sur l’oeuvre de Pablo Picasso à travers l’inventaire de son héritage. A sa mort le 8 avril 1973, à l’âge de 91 ans, le maître a laissé derrière lui une famille plusieurs fois recomposée, plusieurs demeures immenses remplies de toiles, de dessins et de sculptures, de ses premières esquisses d’enfant à Malaga en Espagne à ses céramiques. Un inventaire colossal, des dizaines de milliers d’oeuvres et aucun testament…

    Il faudra trois années au commissaire-priseur, Maurice Rheims, pour le réaliser, soit au total 120.000 pièces. La France ne possédant aucune œuvre de Picasso, toutes provenant de collections privées, le gouvernement, par le biais du Ministre de l’intérieur de De Gaulle, André Malraux, va saisir cette opportunité (à savoir les droits de succession payables en œuvres d’art) pour faire adopter la loi de dotation à l’Etat et permettre ainsi la création du musée Picasso à Paris.

    Le reportage utilise cet angle d’attaque du décès de Picasso dans son manoir de Mougins pour aborder toute l’oeuvre et la vie du peintre. Ses parents, ses débuts, ses périodes (bleue, rose), ses amis poètes (Eluard, Appolinaire, Jean Cocteau, Max Jacob), ses femmes (Olga, Marie-Thérèse, Dora Maar, Françoise puis Jacqueline), ses enfants légitimes et illégitimes (Paulo, Maya, Claude et Paloma), ses maisons (La Californie de Cannes, le Mas Notre-Dame-de-Vie à Mougins, le château de Vauvenargues au pied de la montagne Sainte-Victoire, Royan, son atelier à Paris). On entre dans les demeures de Picasso comme si on entrait dans sa vie.

    Grâce aux images d’archives souvent en noir et blanc, on vit au fil des ans les relations amoureuses, amicales et paternelles de cet homme, chaque rencontre, chaque femme, chaque ami entraînant un courant, une inspiration, un style et des couleurs. On navigue à travers sa vie et sa peinture et on redécouvre les tableaux à la lumière de son quotidien, ce qui apporte un œil nouveau et neuf à notre regard sur ses toiles, comme autant d’explications de texte. Ce reportage passionnant et extrêmement bien documenté nous permet en somme de bénéficier d’anecdotes autour de chaque tableau du peintre en les reliant à son histoire.

    C’est passionnant et c’est ici.

     

     

     

  • Revolution 2.0.16 @ Instant City

     

     

    Une petite vidéo afin de fêter dignement notre 500ème article du Mag Instant City !

    [vimeo id= »168463937″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    Here we are ! 5500 followers, en moins de deux ans ! Et plus de 500 articles au compteur du Mag Instant City ! Merci à tous pour votre soutien !

    Nous avons mis en ligne Le Mag d’Instant City le 06 août 2014, nous avons ensuite ouvert la version bêta privée de la Communauté le 25 sept. 2014, et pour finir, lancé la version bêta publique fin décembre 2014. Pour finir, ou devrais-je plutôt dire pour commencer…

    A présent, Facebook, c’est bien, mais rejoignez-nous dès maintenant in the real world, à Instant City, en vous inscrivant, et en créant votre espace personnel dans la ville. Pour cela, rien de plus simple : cliquez sur « Inscription » en haut à droite de la page d’accueil du site, et laisser-vous guider… Ou bien cliquez tout simplement sur le bouton « Inscription » en haut à droite de notre page Facebook. 

    Vous pourrez dès lors y présenter votre travail, vos passions, nous soumettre des projets de collaboration, nous proposer des articles et contribuer au Mag. Si vous pensez que vous n’avez rien à présenter, détrompez-vous… Nous sommes convaincus que chacun d’entre vous trouvera sa place à Instant City.

     

    Dans les prochaines semaines, nous vous présenterons la nouvelle Instant City Community

    Instant City Community 2016

     

    Nous continuerons à ajouter d’autres fonctionnalités majeures au site, qui vous inciteront à poser vos valises définitivement à Instant City. En attendant, n’hésitez pas à en parler et partager autour de vous.

     

    Et bientôt, Instant City Toulouse, pour suivre en temps réel l’activité culturelle de Toulouse et sa région.

    Instant City Toulouse 2016

     

    A présent, ne nous y trompons pas… En intégrant la Communauté Instant City, nous faisons la révolution. Face à la vacuité du discours politique, et le manque de perspectives offertes par la société dans laquelle nous évoluons, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pour nous créer des opportunités enrichissantes. Découvrez, ou relisez l’article du Mag intitulé « Pier Paolo Pasolini | La disparition des Lucioles », et devenez des lucioles…

    Aimez-nous, aimez-vous les uns les autres, likez-nous, likez-vous, tout le temps, dès que l’occasion se présente, de jour comme de nuit !

    Open your eyes, open your ears, and never surrender !
    Revolution 2.0.16 @ Instant City.

    Now, enjoy ! Take care.
    ☯ www.instant-city.com