Les objets en 3D créés par Chie Hitotsuyama (artiste du papier japonaise) sont pleins de vie. Elle utilise de vieux journaux et les détourne de leur utilisation première. Elle leur redonne une nouvelle vie artistique.
Les objets en 3D créés par Chie Hitotsuyama (artiste du papier japonaise) sont pleins de vie. Elle utilise de vieux journaux et les détourne de leur utilisation première. Elle leur redonne une nouvelle vie artistique.
Kagali est le mot japonais pour miroir. « Kagami / Real-Time Generator » est une installation de Nobumichi Asai qui utilise des miroirs 3D, capable de répliquer le visage d’une personne en trois dimensions.
L’installation scanne le visage du participant et un ordinateur le convertit en model 3D.
Ulysse : C’est ça, c’est une histoire d’amitié. A l’époque, Armand venait à une réunion qu’on organisait tous les mardis, dans le but de monter un journal littéraire et artistique. Finalement, on ne l’a jamais fait. On s’est vu régulièrement mais on n’était pas très amis au début. Et puis on a commencé à traîner ensemble et à faire des chansons.
Ulysse : On est plutôt complémentaires, après on n’a pas que des points en commun. Je me lève très tard et lui tôt… non je rigole (rires) ! A vrai dire, on est tous les deux du même signe astrologique, Taureau, donc on a quand même plein de points en commun. On a à peu près les mêmes goûts musicaux. C’est juste l’éducation qui diffère. On ne vient pas exactement du même milieu. En plus, Armand a un jumeau. Moi je suis l’aîné. Ça forge des caractères différents. Mais sur la musique, on est plutôt très vite d’accord.
Ulysse : On a pris tout ce temps pour trouver la bonne manière d’enregistrer, pour que ça sonne cool, un peu comme on est en live. On a ainsi enregistré plusieurs fois la même chose, de différentes manières et dans différents studios. Voilà pourquoi ça a pris du temps, pour trouver cette « science » et pour tenter de comprendre ce qui nous correspondait sur l’enregistrement.
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Ulysse : On a fait une session avec tout le groupe dans le Sud de la France pendant presque un mois. Dans ma maison du Cap Ferret, au bord de l’eau et en plein hiver, on a installé notre home studio. On a enregistré en live tous les instruments pour garder la même énergie qu’on a justement en concert.
Armand : Même la voix est enregistrée en live avec les autres instruments. Par contre, on a fait beaucoup d’overdub : on a rajouté à posteriori des arrangements et d’autres instruments (violon, contrebasse, guitare), parfois même d’autres musiciens. On a donc complété avec des sessions enregistrées dans des studios à Paris.
Ulysse : On avait déjà enregistré piste par piste des morceaux avec le groupe au Studio Saint Germain, mais ça sonnait trop propret, ça ressemblait moins à notre live. Donc on ne l’a jamais sorti. C’est pour ça que ça a pris un peu de temps. On voulait reproduire l’effet en live où l’on s’éclate sans forcément que ça soit surproduit.
Ulysse : Oui, mais il y a aussi des chansons tristes et mélancoliques. Après, c’est vrai qu’on est des garçons plutôt heureux et cool dans la vie. On n’aime pas la musique qui est trop négative, on préfère que ça soit facile à écouter, c’est dans notre nature, je pense.
Ulysse : Ce sont les cheveux d’Armand, on l’appelle « Petit Soleil » (rires). C’est la maison dans le Sud aussi. On a beaucoup traîné au Cap Ferret, on a une bande au bord de l’eau. Le groupe s’est construit là bas. Ce qui nous a quand même donné un esprit assez solaire, même si on est des gars de Paris, hormis le batteur et le bassiste qui viennent de là-bas.
Ulysse : Armand a la voix la plus haute, la plus féminine. A vrai dire on a à peu près les mêmes tessitures de voix, mais la sienne est plus féminine. On nous le dit tout le temps…
Armand : Avant on chantait beaucoup à deux, à l’unisson. Et ça s’est vite transformé : celui qui écrit le titre, devient le lead vocal. Et on fait des harmonies derrière ce lead. Sur cet album, c’est comme ça qu’on a procédé.
Ulysse : On avait repéré une vidéo de Sacha, la petite copine de Soko de l’époque sur Instagram, en train d’écouter un super morceau et de mâcher son chewing-gum tout en faisant de la gym. Moi j’avais adoré ce truc. Par l’intermédiaire de notre manageur, on l’a contactée. Elle était à Rhodes, en Grèce, en train de tourner un film dans un hôtel, on est allé la rejoindre là-bas pendant ses trois jours de repos, et on a tourné ça. On s’est décidé une semaine à l’avance.
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Armand : Soko voulait une image DIY des année 80, donc on a pris une caméra Sony à cassettes. On est arrivé là-bas et elle ne marchait pas, les batteries étaient mortes. Heureusement, j’avais apporté une caméra de secours qui devait appartenir à mon père, un truc waterproof vraiment pourri : ça rendait un peu TF1, genre L’Ile de la Tentation. Donc on a tourné avec ça et après on a mis un filtre. Et comme on avait une batterie de merde, on devait s’arrêter souvent pour la recharger. On a fait le clip en deux après-midis.
Armand : Maintenant c’est peut-être gonflé, mais si tu écoutes les premiers albums de Rolling Stones, par exemple, il n’y a pas une seule chanson qu’ils aient écrite. Idem pour les Beatles… Et puis, on adore Arto Lindsay, un artiste très décalé et étrange, et très bon compositeur…
Ulysse : On l’a fait un peu au dernier moment. Puis on se l’est réappropriée, c’est pas une pâle copie. On l’aimait tellement.
Ulysse : Non, on a essayé de le contacter. Mais les nouvelles technologies, à priori, c’est pas encore son truc. (rires)
Armand : Oui, c’est ma petite copine. C’est elle qui signe aussi tout notre univers graphique, elle s’appelle Victoria Lafaurie. Elle avait écrit et composé une chanson, elle nous plaisait beaucoup, donc on a décidé de l’enregistrer.
Album « Green Juice » sur le label Half Awaye, disponible en digital (Itunes, Spotify, Deezer)
En concert : le 11 octobre à l’Alhambra (Paris)
Interview de Abigail Ainouz pour LesInrocks
Vue d’avion de la ferme solaire de Crescent Dunes au Nevada, située entre Las Vegas et Reno.
10.347 panneaux solaires sur des centaines de milliers de m2 approvisionnant en énergie plus de 75.000 foyers.
Le Festival Maintenant 2016 (du 7 au 16 octobre 2016) est un festival d’art contemporain de la ville de Rennes.
Plus de 100 artistes locaux et internationaux, des journées de rencontres autour de la créativité numérique, des performances et des installations, comme « Workshops Papier 2,0 », un parcours d’une semaine entremêlant arts, sciences et technologies.
A noter l’installation monumentale du japonais Yasuaki Onishi, mais bien d’autres artistes seront présents.

Dès lors, il commence à saisir tout ce qui se passe autour de lui. « Votre esprit est ce que vous êtes, quand il ne fonctionne pas correctement, c’est effrayant », confie-t-il au Huffington Post. Mettre des mots sur des maux est une tache ardue, parfois même impossible à accomplir. Les images sont alors un moyen de création, d’expression et de communication efficace, quand la parole a atteint ses limites. Edward compose des autoportraits, afin de comprendre la maladie dont il souffre et ce qu’elle représente pour lui.
Cette série de photographies illustre ainsi l’expérience de la dépression et de l’anxiété que vécut l’artiste au quotidien. Elle lui a permis d’être un médiateur entre lui et les autres, une potentielle explication pour décrire ce qu’il traversait ou ressentait. Dans son travail artistique, il a mis en images ses troubles psychologiques, dans le but de trouver des pistes entre sa maladie et lui-même. De s’aider et d’aider les autres…
En imaginant ces autoportraits, Edward Honaker conçoit un travail d’analyse et d’introspection sur ce qu’est véritablement la dépression. Aujourd’hui, à 22 ans, il a réussi à combattre cette maladie qui le rongeait de l’intérieur. Il explique que « c’est difficile de ressentir une émotion quelconque lorsqu’on est dépressif et (il) pense que l’art peut vraiment émouvoir les gens ».
Edward Honaker « pense que pour mettre un terme aux stigmates autour des maladies mentales, le meilleur moyen est d’être là pour ceux qui souffrent ». Et personne ne peut savoir exactement à quel point les autres souffrent… Soyons donc patients et tolérants face à la dépression.
Par Aurelie C. pour Le Démotivateur
Allez, c’est parti, la Playlist Instant City Collection Printemps / Eté 2016 est enfin en ligne !
On attaque avec le remix de Darius du trax « Give You Up », énorme carton du Français Crayon, le nouveau poulain de la scène electro parisienne. Emmené par la voix délicate de l’Australienne KLP, d’une fraicheur absolue, « Give You Up » évoque les plaisirs estivaux, le beach-volley en petite tenue, les terrasses panoramiques. Le remix de Darius dissipe quant à lui les derniers cumulus qui s’agrippaient encore à la piste de danse, offrant une double, une triple, voire une quadruple dimension au morceau original.
Parce que c’est l’été, parce qu’il fait chaud, on se repasse en boucle le trax edit « Vanille Fraise » de L’Impératrice, sorti il y a presque deux ans. Profitons de l’occasion pour vous suggérer d’aller faire un petit tour sur leur site internet. C’est beau et original… A noter aussi l’article publié l’année dernière dans le Mag Instant City, au sujet de l’histoire du sample utilisé dans ce morceau. A découvrir…
Le Français Antis du label Madman Regent nous emmène à présent faire un tour du côté de Saint-Tropez avec son remix de « La Madrague » de Bardot qui nous fait presque déjà regretter l’été.
On continue avec la dernière sensation du moment, Marst et son remix du « Paradisco » de Charlotte Gainsbourg sorti en 2012. Tout le monde en parle, à commencer par Laurent Garnier, qui le playliste dans son émission de radio hebdomadaire « It Is What It Is » (Le Mouv’ / Pure Fm / Couleur 3) et qui ne cesse de le jouer partout sur la planète, quasiment à chacune de ses représentations (Time Warp, Nuits Sonores, Berghain & Panorama Bar, Londres, New York…). Il en vient même à le comparer à son célèbre « Crispy Bacon », un honneur pour Marst ! Quant au magazine Tsugi, il écrit à son propos : « Laurent Garnier a vu juste, Marst est le nouveau qui monte dans la techno française. Le Rouennais électrise avec ses arpèges profonds et ses basses cataclysmiques ! Les stroboscopes sont sur le point d’exploser, la foule est aussi compacte qu’à la première heure ».
A suivre Apollo Brown & Ras Kass du label Mello Music Group, et leur trax « H20 (feat. Pharoahe Monch & Rakaa Iriscience) » extrait de l’album « Blasphemy ». Même si les influences du duo se trouvent plus du côté de Journey ou des Carpenters, on n’y voit que du feu tant leur hip-hop semble couler de source.
Sur le label californien Stones Throw Records, un ovni, une vraie bombe, « Suede », le premier single des deux compères de NxWorries, à savoir Anderson Paak et Knxlwledge. Stones Throw Records, notre label préféré du moment, à l’éclectisme qui ne se dément pas…
Toujours sur le label californien Stones Throw Records, le duo californien Myron & E, avec leur titre « Going In Circles » qui fleure bon la soul de Marvin, le quatuor à cordes et les pics de testostérone qui vont bien. A savourer sans modération…
Le bougre aurait pu s’appeler Jacques Danielle, Marc Tiny ou Henri Card, mais c’est sous le pseudonyme de Jean Tonique que l’insoupçonné Parisien Antoine Roux, ce jeune producteur scrupuleusement technique, rigoureusement verni par le talent, illumine les plages et sévit sur les pistes aux côtés de Yuksek, producteur rémois avisé dont la discothèque Partyfine s’étoffe sans prendre une ride.
Dandy malgré lui ? Avec ses mélodies légères, ses textes au scalpel et sa voix de séducteur, Stéphane Dorey aka Fergus Pop trace joliment sa route entre pop anglo-saxonne et chanson française, avec de prestigieuses berlines (Gainsbourg, Dutronc, Daho, Biolay…) dans le rétro… « Je Ne Sens Rien », premier extrait de son album « Vulnérable » sorti en 2015, peut constituer la preuve par trois que le petit gars pourrait bien aller aussi loin que ses illustres prédecesseurs.
Le Toulousain Paul Monnier du collectif Pol Cast & Friends est un troubadour. Ce touche-à-tout génial fait le grand-écart depuis plus de quinze ans entre communication sonore, avec sa société Volume Original, chanson, poésie, écriture, promotion d’artistes.
Des Bordelais de Pandore, nous ne savons pas grand chose, alors nous devrons nous contenter de ces quelques vers :
Un château de sable et tellement d’efforts
J’y verse mon âme et tous mes trésors
J’y verse mes larmes, ma boîte de Pandore…
Derrière Moutarde se cachent les deux producteurs parisiens Andrex & VB, membres de l’association « Beat à l’air », créée en 2012 dans le but de promouvoir la culture alternative dans les domaines du street art, du son et de la mode. Le moins qu’on puisse dire, c’est que leur trax « Discofood » est imparable et d’une efficacité diabolique. Et ça nous ramène au début des années 2000, aux grandes heures de la house à la Française. Allez, tiens, je tombe les tongues… je danse et rien ne m’arrêtera !
Back to Stones Throw Records, on ne s’en lasse pas, avec Knowledge, moitié de NxWorries, et son brûlot « Jstowee », à la rythmique hypnotique.
Qu’est-ce que vous diriez d’une bonne Forêt Noire pour finir cette journée de plage ? Ca vous tente ? Alors il va falloir écouter le trax jusqu’au bout, en ne manquant surtout pas le passage entre 3:30 et 5:30, et vous pourrez gagner la recette de ce merveilleux dessert, offerte par la direction d’Instant City. Le Parisien Mona & Co se livre ici à une relecture quelque peu singulière du titre « Chez Roger Boite Funk » des Troublemakers. Alléchant…
On continue avec le titre « Honest » des beatmakers Black Lions en collab avec Johnny Maynne. Sympa pour regarder le soleil tomber dans la mer…
Et pour finir le voyage, laissez vous bercer par le son du trompettiste Dave Douglas, propriétaire du label new-yorkais Greenleaf Music. C’est planant à souhait, parfait pour s’endormir…
Allez, salut maintenant ! See you soon on the Moon !
Soumettez-nous vos morceaux sur notre Page Soundcloud.
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Véritable musée à ciel ouvert installé par le designer Ora ïto en 2013 sur le toit-terrasse de la Cité Radieuse, le MaMO (Marseille | Modulor # Marseille | Main Ouverte) accueille donc l’exposition « A Ciel Ouvert » de l’artiste suisse Felice Varini, qui se lance dans un corps à corps endiablé avec le lieu conçu par Le Corbusier.
Une invitation logique selon Ora ïto, qui considère tout simplement Felice Varini comme l’un des seuls très grands artistes contemporains : « A pouvoir jouer, souligner et surligner aussi bien une architecture qu’une ville entière. L’espace est son support naturel. Je suis très fier de lui avoir fait visiter et découvrir ce toit terrasse qu’il ne connaissait qu’en photo. »
Quant à la « Maison du Fada », comme l’appellent affectueusement les Marseillais, elle vient de rejoindre la prestigieuse liste des 1031 sites classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Et ce ne sont pas moins de 17 sites conçus par Le Corbusier qui figurent désormais sur cette liste.
A découvrir absolument…
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Né en Espagne d’une noble famille, Ignace de Loyola est d’abord page à la cour puis chevalier rêvant d’exploits. En 1521, les Français assiègent Pampelune. Ignace s’illustre parmi les défenseurs de la ville quand un boulet de canon lui broie la jambe et brise sa carrière. Il rentre au château familial sur un brancard. Ayant épuisé la lecture des récits de chevalerie, il entame la vie des saints. C’est la conversion, totale, brutale.
Dès qu’il peut marcher, il se rend dans une grotte à Manrèse, non loin de l’abbaye bénédictine de Montserrat. C’est là qu’il rédige ses « Exercices Spirituels » où il consigne ses expériences spirituelles diverses. Après un pèlerinage en Terre Sainte, il commence ses études de théologie à Paris.
Il partage sa chambre avec un jeune étudiant, Saint François Xavier, et le contact n’est pas toujours facile. Quelque temps plus tard, le 15 août 1534, l’étudiant attardé de 43 ans et ses jeunes amis font à Montmartre le vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance et fondent ainsi la « Compagnie de Jésus ».
À sa mort, le 31 juillet 1556 à Rome, la Compagnie de Jésus compte plus de mille membres, soixante-douze résidences et soixante-dix-neuf maisons et collèges. Ignace de Loyola est canonisé le 12 mars 1622, en même temps que Saint François Xavier et Sainte Thérèse d’Avila.
Le peintre baroque italien Domenico Zampieri, surnommé Domenichino, nous livre ici sa vision de la révélation d’Ignace de Loyola.
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[kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] L’originalité des Exercices d’Ignace de Loyola