Catégorie : Evénements

  • Picasso | La modernité espagnole

    Picasso | La modernité espagnole

     

    Depuis le 20 septembre 2014, le Palazzo Strozzi à Florence met de nouveau en exergue l’Art Moderne, en consacrant une grande exposition à l’un des plus grands maitres de la peinture du 20ème Siècle, Pablo Picasso.

    Cette exposition présente au public une large sélection d’oeuvres de Picasso, et s’attache à susciter une réflexion sur son influence et son interaction avec d’autres artistes espagnols majeurs tels que Joan Miró, Salvador Dali, Juan Gris, Maria Blanchard ou encore Julio Gonzalez. C’est l’art réfléchissant sur l’art, sur la relation entre le réel et le surréaliste, ainsi que sur l’implication de l’artiste dans la tragédie de l’histoire se déroulant sous ses yeux… L’apparition du monstre à visage humain, et la métaphore du désir érotique comme source première d’inspiration de la créativité artistique et de la vision du monde…

    Picasso et la modernité espagnole expose environ 90 oeuvres ou travaux de Picasso comme d’autres artistes, de la peinture à la sculpture, en passant par le dessin, la gravure, voire même le cinéma, grâce à la collaboration de la Fondation du Palazzo Strozzi et du Musée National Reina Sofí de Madrid.

    A admirer dans le cadre de cette exposition des oeuvres de Picasso, parmi lesquelles « Tête de femme » (1909), « Le portrait de Dora Maar (1937), « Le peintre et son modèle » (1970), ou encore « Siurana, le sentier » (1917), « Figure et l’oiseau dans la nuit » (1945), de Miró, « Arlequin » (1926) de Dali. Figurent aussi au programme de l’exposition des dessins, gravures ou peintures préparatoires au chef d’oeuvre absolu de Picasso, Guernica (1937).

    A noter que jamais un tel nombre d’oeuvres n’avait été exposé dans un même lieu hors d’Espagne…

     

    Heures: tous les jours du 9:00 au 20:00

    Informations
    Tel. +39 055 2645155

    Reservations
    Lundi – Vendredi
    9.00-13.00; 14.00-18.00
    Tel. +39 055 2469600
    Fax +39 055 244145
    prenotazioni@palazzostrozzi.org

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Palazzo Strozzi

     

     

     

  • Agent Provocateur by Penelope Cruz | Campagne Automne-Hiver 2013 / 2014

     

     

    Les débuts derrière la camera de Penelope Cruz, pour la campagne automne-hiver 2013-2014 de la ligne de lingerie très tendance Agent Provocateur.

     

    « J’avais à peine 20 ans, et déjà je disais à Almodóvar qu’un jour moi aussi je tenterai l’expérience. Mais je n’ai pas l’intention de tourner de longs-métrages. J’aime les courts, j’aime l’univers des films publicitaires, raconter une histoire tout en faisant un lien avec la marque. Je vais bientôt tourner deux autres pubs pour un client dont je ne peux pas encore dire le nom. »

    Et pour aller plus loin, c’est par-là que ça se passe : Agent Provocateur… Enfin, plus loin, c’est une expression, même si ça n’est pas l’envie qui nous en manque…

     

    [arve url= »https://vimeo.com/71819750″ align= »center » title= »L’Agent by Agent Provocateur – Autumn Winter 2013 Campaign » description= »L’Agent by Agent Provocateur – Autumn Winter 2013 Campaign – Directed by Penelope Cruz » maxwidth= »900″ /]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Agent Provocateur

     

     

  • Anaïs s’en va-t-en guerre | Premier long documentaire de Marion Gervais (sur France 4 lundi 22 sept. à 23h30)

    Anaïs s’en va-t-en guerre | Premier long documentaire de Marion Gervais (sur France 4 lundi 22 sept. à 23h30)

     

    [kleo_pin type= »circle » left= »yes »]          « FOCUS »: un article de fond sur un thème que nos rédacteurs ont sélectionné.

     

    Anaïs s’en va-t-en guerre, premier long documentaire de Marion Gervais, est diffusé lundi 22 septembre sur France 4 à 23h30, après plus de 520 000 vues sur le net. Un film d’une vérité exceptionnelle, né d’une étincelle, d’une rencontre entre deux jeunes femmes partageant la même soif de liberté. Elles ont passé quasiment deux ans côte à côte, l’une se battant pour réaliser son rêve, faire pousser des plantes aromatiques en Bretagne, l’autre filmant son combat, et réalisant tout autant son propre rêve. Deux ans pour aller au bout. Tout ça pour… tout ça et plus encore.

    Anne Rohou

     

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    Interview de Marion Gervais, réalisatrice de Anaïs s’en va-t-en guerre

     

    Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez vu Anaïs ?

    On m’avait parlé d’une jeune femme qui essayait de s’installer comme agricultrice dans mon village en Bretagne. Je n’avais absolument aucune idée de film. Mais comme je suis curieuse de tout, j’aime bien chercher, comprendre, je suis allée à sa rencontre. Elle était seule dans son champ. Cela a vraiment été comme une apparition, pas dans le côté surnaturel, mais Anaïs irradiait. Cette fraîcheur, cette enfance encore-là et puis cette rage !…  Cette rencontre a tout construit. On a commencé à parler de son installation, sa détermination à vouloir y arriver, sa colère… Très vite, j’ai eu envie de la filmer, et je lui ai dit dès la première rencontre. Elle m’a répondu : si tu veux, mais je ne vois pas ce que tu me trouves d’intéressant, mais si cela te fait plaisir…

     

    Vous prenez contact alors avec des producteurs ?

     Je rentre chez moi, je rédige une lettre à Quark Productions. J’étais dans tous mes états. Je parle de cette rencontre,  de cette personne  incroyable, cette fougue à rester libre. Deux jours après, ils me disent Ok, même s’ils étaient un peu inquiets du côté « tisane », qui peut paraître un peu déprimant. Très vite, j’ai filmé la scène de la colère dans les champs. Par SMS, Anaïs m’avait prévenue qu’elle voulait tout arrêter. Je lui réponds, j’arrive. Je me suis allongée avec ma caméra dans les herbes pour être à sa hauteur, je ne dis pas un mot et elle crie sa colère. J’ai envoyé les rushes à Quark Productions, cela les a convaincus !

     

    Quelle est la part de mise en scène dans le documentaire ?

    Il y a eu des mises en situation, par exemple quand Olivier Roellinger vient chez elle, mais jamais de mise en scène, oh non, jamais, je n’aurais pas pu. Je n’ai jamais touché à quoi que ce soit. Anaïs était comme elle était. Je n’ai rien induit, je suis là, juste témoin de ce qui se passe. Je filme quand je le sens. Je filme très peu. Je suis dans la vie comme sur un fil. Je ne filme pas avec sécurité. Je ne me dis pas, je vais filmer ça pour avoir ça. Donc j’ai très peu d’heures de rushes. Je passe beaucoup de temps avec Anaïs sans filmer. Parfois, je loupe des trucs… Je ne suis pas du tout à l’abri des éléments de personnalité, du temps… Tout pouvait casser à tout moment, et son combat et mon film.

     

    L’avez-vous filmée aussi par exemple, sur les marchés, ou uniquement dans son champ, sa caravane, sa maison ?

    Je suis restée au cœur de ce qu’elle était, je n’avais pas envie de raconter les démarches administratives, cela ne m’intéressait pas. On reste autour d’elle. On ne s’éparpille pas. Il n’y a pas de démonstration de son combat. C’est elle qui l’incarne, son combat. Sa parole, son être, cette rage, cette colère, cette honnêteté exceptionnelle vis-à-vis d’elle-même, des autres. Anaïs ne triche jamais. C’est une personne très pure.

     

    Quelle est votre touche personnelle dans ce film ?

    Je pense que c’est cette quête que j’ai de l’intime, d’aller au cœur des choses, de ne pas sortir de l’humain. Cette relation d’intimité que j’ai avec Anaïs, ce lien qui nous unit. Etre libre, inventer sa vie, ne pas se soumettre, c’est pour moi, un non-sens de subir sa vie. La rencontre avec Anaïs a fait écho à ma propre quête.

     

    Quelle est la scène du film qui vous plait le plus ?

    C’est drôle, je ne me suis jamais posé cette question… J’ai été très touchée pendant le montage par toute une séquence. Quand Anaïs déterre ses plants de Saint Suliac pour les rapporter dans sa nouvelle maison, en « bleu de travail » trop grand pour elle, la clope au bec, sous la pluie, et qu’elle tente de les traîner avec sa brouette… avec difficulté, elle arrive enfin au bord de la route, entend le klaxon du scooter et elle dit :  » Ah les cons ». C’est une séquence brute, même l’image est brute, elle est différente des autres, dans la couleur… J’aime beaucoup aussi la scène du métro. Je n’ai évidemment demandé aucune autorisation. Anaïs irradie de toute sa fraîcheur… à côté les gens sont comme momifiés.

     

    Deux ans de tournage, c’est très long, comment l’expliquer ?

    Cela s’explique parce que je ne pourrais pas faire les choses autrement. Si l’on veut aller au cœur d’une histoire, de quelqu’un, la moindre des choses, c’est le temps. Ce n’est pas possible d’explorer, un univers, une personne, sans temps. Sinon, c’est du reportage.

     

    Qu’en a t-il été du montage ?

    Deux mois de montage avec la monteuse Solveig Risacher. On a travaillé main dans la main, en Bretagne dans une petite maison louée par Quark Productions, dans la nature, à la campagne. C’est une fée, qui a beaucoup d’intuition, qui a réussi un montage d’une grande subtilité. Solveig a participé pour beaucoup à ce qu’est le film.

     

    C’est votre premier long documentaire. Aviez-vous cette envie en vous depuis longtemps ?

    Depuis que j’ai 15 ans. J’ai retrouvé des dossiers, avec des projets de films sur un homme en prison, Claude Lucas, un gangster philosophe… Et puis, j’ai été plongée dans la brutalité de la vie, très jeune, je n’ai jamais été protégée de rien. J’ai passé une partie de ma vie à vivre mes expériences sans filet. J’ai vécu dans la rue, je suis partie suivre la route de Jack Kerouac qui était mon héros, j’ai vécu avec les Amérindiens. J’ai aussi travaillé à 19 ans à Canal+… Tout a été une histoire de rencontres et d’expériences… Mais après toutes ces années, arrive le moment de se dire : qu’est-ce qu’on fait de tout ça ? A l’aube de mes 40 ans, c’était de l’ordre du vital de filmer.

     

    L’histoire du film est doublement lumineuse. Il y a bien sûr, le personnage d’Anaïs qui irradie sous la lumière de votre caméra. Mais il y a aussi Anaïs qui vous révèle comme réalisatrice…

    C’est vraiment une histoire de rencontre extraordinaire. Cette rencontre m’a confortée dans ce que je cherchais. Cela me permet d’être encore plus ce que je suis. Je ne pourrais pas faire autre chose que filmer le réel avec mon propre regard. J’ai trouvé mon équilibre, tirer l’aspect lumineux de l’humain. Cela a agrandi mon champ de liberté. D’un seul coup, le champ des possibles s’ouvre encore plus.

     

    Le film et son succès ont-ils changé votre vie ?

    Non, j’ai créé mon Eden, j’ai ma vie très simple, très humble, un peu sauvage, solitaire en Bretagne. Quand je reviens à Paris, je suis projetée dans la violence des villes.

     

    Quel sens donnez-vous au film ?

    J’ai une véritable envie d’aller dans les prisons, dans les lycées, de transmettre qu’Anaïs, cette jeune femme qui a une vie modeste, qui ne peut compter que sur elle-même, est la preuve vivante qu’on a un potentiel humain incroyable. Elle ne laisse pas ce potentiel en jachère et met toutes forces pour aller au bout de son combat. Elle ne se soumet pas, cette quête de liberté est fondamentale pour être en accord avec soi-même.

     

    Avez-vous imaginé dans vos moments les plus optimistes, cette formidable trajectoire du film ?

    Je n’ai jamais pensé à demain. Parfois en montage, j’étais effrayée, je disais à Solveig, tu crois que les gens vont être touchés par ce que je raconte. J’étais tétanisée à l’idée que les gens qui allaient assister à l’avant-première à Saint-Malo ne comprennent pas tout ce que j’avais mis dans le film. Quand il y a eu la diffusion sur TV Rennes, je me suis dit : c’est fini, tout ça pour ça ! C’est quelque chose que je me suis dit souvent dans la vie…  Et après, il y a eu cette espèce de vague déferlante, c’était incroyable ! Les vues sur le net qui n’ont cessé d’augmenter…  Je veux préciser que pendant toute cette expérience, j’ai été extrêmement soutenue par Juliette Guignon et Patrick Winocour de Quark Productions. Il n’y avait pas d’argent mais humainement, dans le regard porté sur le monde et les êtres, on était très cohérents.

     

    Quelle est la prochaine étape du film ?

    Il est traduit en anglais par un Ecossais qui a été très ému par Anaïs, et qui veut projeter le film lors d’un festival autour de la gastronomie qu’il organise en mars à Edimbourg, auquel sera invité Olivier Roellinger.

     

    Vous continuez à vous voir avec Anaïs ?

    Oui, bien sur. On a dîné ensemble récemment à Paris. On a beaucoup ri. Je lui ai dit : tu te rappelles quand je suis venue te voir dans les champs, que je t’ai annoncé vouloir faire le film. Et que tu ne voyais vraiment pas ce que ça pouvait avoir d’intéressant !…  Elle m’a raconté que dans le métro, plusieurs personnes l’avaient reconnue ! Elle n’en revient pas. Elle est très heureuse de ce que le succès médiatique lui a apporté mais elle veut continuer sa vie modeste, simple et à s’occuper de ses plantes.

     

    Image à la une de l’article : Marion (à droite) avec Anaïs lors de l’avant-première du film à Saint-Malo – Vendredi 11 avril 2014 au théâtre Chateaubriand.

    © Aurélie Haberey

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Quark Productions

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Tisanes d’Anaïs

     

     

     

  • Jamie Reid | L’esprit du Punk

    Jamie Reid | L’esprit du Punk

     

    En juillet dernier, la Galleria Civica di Modena démarrait une campagne de crowdfunding afin de financer une exposition prévue en septembre, “Jamie Reid. Ragged Kingdom”, dédiée au travail de Jamie Reid.

    Pour ceux qui ne le connaissent pas, Jamie Reid (né en 1947) est un artiste graphiste britannique engagé, lié au situationnisme et aux mouvements anarchistes britanniques. Dans les années 60, il fréquente les cours d’art du Wimbledon Art College à Londres. C’est à cette époque qu’il rencontre Malcom MacLaren, le futur manager et gourou des Sex Pistols. Il se fait connaître du grand public en 1977, en concevant toute l’esthétique graphique du mouvement Punk naissant. Ses œuvres les plus connues sont les pochettes des albums des Sex Pistols : « Never Mind the Bollocks » et « Here’s the Sex Pistols », ainsi que les 45 Tours « Anarchy in the UK », « God Save The Queen », « Pretty Vacant » et « Holidays in the Sun ».

    Les visuels de ces pochettes sont depuis devenus l’expression iconique de cette esthétique Punk, notamment au Royaume Uni, et marquent du même coup la naissance officielle du courant. Son oeuvre se compose principalement de collages, plus particulièrement de lettres découpées dans les titres des journaux, sur le mode de la demande de rançon, et s’inspirant tant du Dadaïsme que de l’économie de moyens propre au mouvement Punk, le fameux « Do It Yourself ».

    L’exposition “Jamie Reid. Ragged Kingdom” regroupera sur un niveau entier du Palazzo Santa Margherita, à compter du 12 septembre 2014, une soixantaine de dessins, peintures, graphiques, designs ou photographies, en offrant un condensé le plus exhaustif possible de la carrière de Jamie Reid, depuis ses premières productions d’agitation ou de propagande parues dans le très radical « Suburban Press » jusqu’aux dernières collaborations avec les mouvements des Pussy Riot ou Occupy, en passant bien entendu par les quatre années de travail avec les Sex Pistols (1976 à 1980).

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Jamie Reid

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Galleria Civica di Modena

     

     

     

  • Jay Adams | Mort d’une légende

    Jay Adams | Mort d’une légende

     

     

    Jay Adams, la légende absolue du skateboard, est décédé le 14 août 2014 d’une crise cardiaque au Mexique. Il avait 53 ans.

     

    Après Shogo Kubo et Bob Biniak, c’est un autre seigneur de Dogtown, et membre du collectif de skaters californiens Z-Boys, qui disparait.

    Dogtown, quartier de West L.A., coincé entre Venice, South Santa Monica et Ocean Park, matérialise le bout de la Route 66, et la fin du rêve américain… Dogtown n’est pas tout à fait ce qu’on peut qualifier de spot touristique. Dans les années 70, c’est ni plus ni moins qu’un bidonville séparé des quartiers huppés de Santa Monica par une frontière invisible. Celle du tout-puissant dollar…

    C’est donc à Dogtown qu’en 1975, une bande de gosses va révolutionner la pratique de la « planche à roulettes », et poser les bases du skate moderne. Lors de la grande sécheresse qu’a connu la Californie cette année-là, les Z-Boys écument les environs, repèrent et investissent les piscines vides, voire qu’ils vident eux-mêmes, pour les transformer en skate parks éphémères. Ephémère, ça signifie ici ouvert jusqu’à l’intervention de la police…

    Jay Adams était surnommé « The Original Seed », la graine originelle… Il était sans conteste le plus doué d’entre tous, mais probablement trop jeune à l’époque pour réaliser l’ampleur de son talent, et envisager tout ce qu’il aurait pu en tirer. Jay Adams aurait pu gagner beaucoup d’argent, mais c’était un pur. Il ne voulait que skater…

    En 2001, Stacy Peralta, un autre Z-Boy, rendait hommage à ses camarades, en réalisant le documentaire « Dogtown & Z-Boys » revenant sur les débuts du skateboard dans ce quartier de Los Angeles en 1975, avec des commentaires de Sean Penn.

    Et le chapitre consacré à Jay Adams semble d’un coup tellement prémonitoire…

    A ne pas rater !

     

    [arve url= »https://www.dailymotion.com/video/x1197y8″ align= »center » title= »Dogtown and Z-Boys » description= »Dogtown and Z-Boys feat. Jay Adams » maxwidth= »900″ /]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Jay Adams

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Histoire du Skateboard

     

     

  • Making Peace | Lieu d’Europe (Strasbourg)

    Making Peace | Lieu d’Europe (Strasbourg)

     

     

    Présentée sur les grilles du Lieu d’Europe à Strasbourg jusqu’au 30 novembre 2014, et organisée par le Bureau International De La Paix, l’exposition « Making Peace » illustre par l’intermédiaire de 124 photos les principes fondamentaux nécessaires à une paix durable.

    À travers ces œuvres engagées, l’exposition a avant tout pour but de rendre hommage et d’encourager chaque citoyen à agir pour un monde meilleur.

    En 2014, « Making Peace » est exposée également à Sarajevo, à Bâle et au Cap.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Making Peace

     

     

     

  • In Situ Art Festival

     

    Le Fort d’Aubervilliers sous les bombes… de peinture !

    In Situ Art Festival y rassemble les œuvres de 50 artistes urbains internationaux, réunies en secret pendant plusieurs semaines dans l’enceinte du fort. A l’initiative de l’Association « Art en Ville », les artistes ont eu pour mission de transfigurer cette friche industrielle, mystérieuse et méconnue, pour l’ouvrir au public, avant la démolition programmée de certains bâtiments pour cet automne. Sur deux hectares, les artistes interviennent sur tous les supports extérieurs des bâtiments, anciennes halles industrielles, magasins, maisonnettes, alcôves, palissades, ainsi que sur des épaves de voitures et de camionnettes calcinées. Un éventail artistique hors du commun à découvrir jusqu’au 27 juillet 2014 avec In Situ Art Festival.

    (Ouverture public 3 après-midi / semaine : mercredi, samedi, dimanche à 3 mn du métro fort d’Aubervilliers ligne 7)

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  • Les Siestes électroniques | Quai Branly

     

    Les Siestes électroniques débarquent de Toulouse et s’associent avec le Musée du Quai Branly pour proposer une déclinaison originale de la manifestation toulousaine.

    Cette année encore, une petite dizaine de musiciens a un accès exceptionnel au fond audio du musée. Et voilà bien la finalité de ce partenariat avec le Musée du Quai Branly : dénicher des perles dans leurs collections audio et les faire écouter par le biais de pièces sonores ou divers dj sets.

    La 4ème édition parisienne du festival se tiendra tous les dimanches après-midi du mois de juillet : les 6, 13, 20 et 27 juillet 2014, de 16 à 18h.

     

    Page Facebook

     

     

  • Rencontres du Design Graphique | Marseille 2014

    Rencontres du Design Graphique | Marseille 2014

     

     

    Rendez-vous à la Villa Méditerranée, du 15 juin au 17 juillet 2014, pour découvrir l’exposition « New York-Sarajevo-Marseille : l’engagement dans l’affiche », et y rencontrer des designers venus du Canada, d’ex-Yougoslavie, de Pologne, des USA, ainsi que les représentants majeurs de la scène du Design Graphique à Marseille.

     

    Liens complémentaires : http://www.world-class-design-workshop.com

     

    dont-forget design-graphique-marseille

     

     

     

  • L’artiste JR transforme un porte-conteneurs en gigantesque oeuvre d’art

     

    Le porte-conteneurs CMA-CGM Magellan, navire de 365 mètres de long, a quitté le port du Havre hier, samedi 5 juillet 2014, au petit matin.

    Particularité du voyage de ce navire vers l’Asie : il a été transformé par l’artiste français JR en gigantesque oeuvre d’art, dans le cadre du festival « Terres d’Eaux ». Plus de 150 conteneurs recouverts de papier pixelisé…

    Cette oeuvre est la conclusion de son projet « Women Are Heroes », initié en 2008, lorsqu’il commença à photographier les yeux de ces femmes qui jouent un role majeur dans nos sociétés, mais qui sont les premières victimes des guerres, des crimes, des viols, ainsi que du fanatisme politique ou religieux.

    A cette occasion, il déclare sur sa page Instagram : « I fulfilled my promise. At 7am, the 365 meter long ship left the Port of le Havre, France to cross the world all the way to Malaysia… In 2007, I started Women Are Heroes. To pay tribute to those who play an essential role in society, but who are the primary victims of war, crime, rape or political and religious fanaticism, I pasted portraits and eyes of women on a train in Kenya, a Favela in Brazil, a demolished house in Cambodia. They gave their trust and they asked for a single promise “make my story travel with you”. I did it: on the bridges of Paris and the walls of Phnom penh, the building of New York, etc. I wanted to finish Women Are Heroes with a ship leaving a port, with a huge image which would look microscopic after a few minutes, with the idea of these women who stay in their villages and face difficulties in the regions torn by wars and poverty facing the infinity of the ocean. It did not happen at the time… But during the last 10 days, we pasted 2600 strips of paper on the containers with the dockers of the port … And this morning we saw the ship leaving the port. I have no idea of what is in the other containers on the boat: stuff from people leaving a country to build a different life in another region, goods that will be transformed, worn, eaten in a different country. I have no idea where and how people will see this artwork but I am sure that some women far away will feel something today …. And in Le Havre, we are exhausted and proud. »

     

     

    [youtube id= »WCmW4pI6YP4″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]