Auteur/autrice : Instant-Chris

  • Thank You from WWF !

     

     

    At the end of this year 2015, we wanted to take a moment to thank you for your support. Please enjoy this special video that we created to show our appreciation for the work that you make possible. Together, we can solve the world’s greatest environmental problems.

    Join us at WWF, and let’s save the world together.

     

     

     

     

  • Daniel Angeli, photographe des Stars

     

     

    « La photographie sort un instant du temps et, arrêtant la vie, la transforme. » (Dorothea Lange)

     

    Daniel Angeli est un photographe élégant, timide et énigmatique. Ses héros sont des reines et des stars, des milliardaires repus, des génies déchaînés, parfois enchaînés à des créatures de rêve qu’ils délaisseront bientôt. Cela se passe dans la douceur des années soixante et de toutes celles qui suivent, quand rien n’était grisâtre ni compliqué. Les personnages de Daniel Angeli bavardent, dorment dans des palaces, assistent à des soirées scintillantes, se baignent nus, skient l’hiver, s’aiment et se quittent en silence. Des larmes coulent, des éclats de rire éclatent au soleil. Il y a dans tout cela une langueur, une musique. Cela parle du bonheur, de l’amitié, de l’échec, des espoirs déçus, des amours qui ne durent pas, qui ne peuvent pas durer. Angeli photographie comme d’autres peignent ou écrivent des nouvelles qui racontent la vie, la joie et la tristesse. Il est là tout près, prompt à saisir les instants, tournoyant humblement autour de ses héros, présent et invisible, jusqu’à ce qu’il se fonde dans le décor au point de fraterniser avec eux.

     

    « J’ai toujours été un timide. Mon téléobjectif me servait à rester le plus loin possible des gens. Ce sont eux qui ont fini par venir vers moi. » (Daniel Angeli)

     

    Il ne les voit jamais, se contente de les caresser avec l’œil de son objectif… Des disputes éclatent, des baisers s’échangent, une star baille au soleil, un acteur montre ses fesses. A Saint-Tropez, à Gstaad, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Londres, Paris, Cannes, Saint-Moritz, il n’y a pas que les acteurs pour faire semblant de jouer à la Dolce Vita. Karajan et Chostakovitch, les musiciens, Picasso, Dali, Balthus, les peintres, Giscard d’Estaing, nouveau président de la république, Onassis, Agnelli, Marcel Dassault, les milliardaires, Juan Carlos d’Espagne, le Prince Charles, Caroline de Monaco, rivalisent avec Romy Schneider, Brigitte Bardot, Alain Delon, Belmondo, Marlon Brando, Nicholson, Charlie Chaplin quelques heures avant sa mort. John Lennon, Mick Jagger, Hallyday, Sardou, Gainsbourg, Greco, fraient avec le grand Hitchcock ou l’immense Piaf qui, un jour ou l’autre, décident de se donner en spectacle pour ce photographe inclassable qui les a émus ou séduits.

    Au bout du compte, Daniel Angeli est un chasseur qui aura presque toujours fini par faire des rendez-vous photos avec les stars qu’il avait longuement traquées. Ce livre raconte un monde, une vie aujourd’hui envolée, qui coule en douceur sur un peu plus de trente années. C’est un livre d’histoires, grandes ou petites. Ces vies privées défilent sous nos yeux attendris, amusés, parfois émerveillés ou choqués. Quelques instants grappillés trouvent aussi leur place, rappelant qu’Angeli le timide pouvait être aussi de la trempe des paparazzis.

     

    © Bernard Pascuito (Texte extrait de la préface de « Vies Privées » publié en 2015 chez Gründ)

     

     

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    Avec « Vies Privées », nous n’avons pas affaire à un simple livre de photos, mais à la rencontre entre les photos de Daniel Angeli et les textes de Bernard Pascuito. Lorsque les deux amis de toujours se sont lancés dans ce pari fou que de sélectionner parmi les 5000 clichés disponibles ceux qui figureraient dans le livre, leur choix s’est porté sur les photos qui, en plus de leur force intrinsèque, allaient se rapporter à une histoire ou un souvenir. Et nul doute que Daniel Angeli a encore beaucoup d’histoires à nous raconter…

     

     

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Daniel Angeli Officiel

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Daniel Angeli Facebook

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Editions Gründ

     

     

     

  • Thibaut Oskian Filmmaker | Et sinon… C’est quoi une bifle ?

     

    Réalisation : Thibaut Oskian
    Écriture : Aurélia Decker
    Comédiens : Aurélia Decker & Clément Vieu

    CAST & CREW
    Directed by Thibaut Oskian
    Written by Aurélia Decker
    With Aurélia Decker & Clément Vieu
    Editing Antoine Vuillemenot
    Production manager Mickaël Houri
    Producer Sébastien Bouyges for Shaaker / Be Aware
    Director of writing Sandy Lobry
    Special Thanks | O’Frenchy

    GEAR
    Camera | 2 x Canon C100
    Lenses | Canon 24-70mm L & Canon 35mm L
    Softwares | Final Cut Pro, After Effects & Magic Bullet Mojo

     

     

  • « Il est de retour » : le film sur Adolf Hitler crée la polémique en Allemagne

     

    La comédie grinçante de David Wnendt avec Oliver Masucci imagine le réveil du Führer, 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le Berlin d’aujourd’hui. Une adaptation qui divise la critique.

     

    Et si «il» revenait ? C’est avec cette idée que le romancier allemand Timur Vermes a écrit « Il est de retour ». Il ? C’est Adolf Hitler qui se réveille soixante-dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale dans un parc de Berlin, à quelques pas du mémorial de l’Holocauste. Très rapidement, il décide de reprendre du service pour remettre ce pays dans le droit chemin…

    L’histoire de « Il est de retour » n’est pas à prendre au sérieux. Le monde a évidemment bien changé depuis 1945 et l’ex-führer, en décalage complet avec l’époque, devient un personnage absurde et grotesque. À moins que…

    Paru en 2013, cette satire a connu un succès phénoménal : deux millions d’exemplaires. Le livre a été traduit en 41 langues. L’adaptation de David Wnendt, avec Oliver Masucci dans le rôle principal, est sortie en octobre en Allemagne. Le film promet de battre des records d’audience mais aussi de susciter quelques questions, au moment où le pays s’interroge sur l’accueil à réserver aux centaines de milliers d’étrangers qui demandent l’asile.

     

    La critique divisée

    La question n’est plus de savoir si l’on peut rire d’Adolf Hitler. Le débat a été tranché, tant que le regard demeure critique. « Le cinéma allemand peut aussi plaisanter sur lui », écrit Die Welt. « Attention, plaisanterie à moustache », avertit Der Spiegel. Si « Er ist wieder da » (« Il est de retour » en allemand) dérange par moment, c’est parce qu’il mélange fiction et réalité, à l’image de Borat, de l’humoriste Sacha Baron Cohen.

    Adolf Hitler est filmé dans les rues de Berlin avec de vrais passants ou de vrais touristes qui, amusés et n’imaginant évidemment pas être en présence du « vrai Hitler », prennent des photos avec lui. Quel est le sens d’un « selfie avec Hitler ? », s’interroge Die Deutsche Welle.

    L’acteur Oliver Masucci a raconté, dans une interview à Bild, son expérience d’apparaître en tant qu’Hitler dans la rue : « C’était incroyable, j’étais l’attraction ». D’autres scènes, comme celle filmée devant l’entrée du local du parti néo-nazi NPD, sont en revanche totalement mises en scène. Ce mélange déstabilise, selon les critiques allemands.

    La mise en abyme se poursuit avec l’apparition d’une équipe de télévision qui voit dans cet Adolf Hitler un bon client médiatique. Elle lui offre une tribune télévisuelle. Comme si le danger, encore aujourd’hui, résidait dans le fait de ne pas prendre les idées d’extrême droite au sérieux.

     

    Auteur : Nicolas Barotte @ Twitter

     

     

  • Stéphane Mayet | Behind The Clouds

     

     

    Lorsqu’on a le talent, lorsqu’on a l’oeil, eh bien ça donne ça… On prend des photos, avec tout, avec n’importe quoi. Un reflex, un compact, ou alors un téléphone. On saisit l’instant, ce qui se déroule devant nos yeux. Stéphane Mayet se définit lui-même comme un photographe amateur, et pourtant, avec ses clichés, il nous montre ce monde auquel nous ne faisons pas toujours assez attention. Mais il est bien là, tout autour de nous, lorsque l’on prend la peine de s’arrêter un instant, et d’ouvrir grand les yeux.

    Les contrastes sont profonds, les bleus et les gris intenses. On ressent le mouvement, la force des éléments qui s’opposent, et qui pourtant semblent glisser les uns sur les autres, s’effleurer.

    A découvrir…

     

     

     

     

     

  • Le Comte de Bouderbala : le compte est bon…

     

    On nous avait pourtant prévenu, Sami Ameziane alias Le Comte de Bouderbala ne fait pas dans la dentelle, et balance sans aucune distinction de classe ou de race. Eh bien, le moins que l’on puisse dire, c’est que son spectacle au République, qui a attiré près de 900.000 spectateurs en trois ans, ne fait que nous confirmer le bien-fondé de ces mises en garde.

    Tout le monde en prend pour son grade, certes, mais c’est fait avec une telle intelligence, une telle finesse, qu’on est prêt à tout lui pardonner. Car en l’espèce, il y a indubitablement du niveau. Le petit mec de Saint-Denis a fait son bonhomme de chemin, le menant du « Neuf-Trois » à un master en business school aux Etats-Unis, suivi d’une carrière de basketteur universitaire, pour finir par se frotter pendant quatre ans au monde implacable des comedy clubs new-yorkais, adoubé par Chris Rock, qu’il rencontre par hasard un soir de 2006, à Manhattan.

    Le Comte de Bouderbala nous livre sa version des faits, une vision décalée et originale des grands thèmes de société qui s’appuie sur son parcours étonnant et atypique. il nous parle de ce monde dans lequel il évolue, et dont il fait partie intégrante. Et c’est ce qui rend son spectacle à ce point jubilatoire, loin d’un Stéphane Guillon qui suite à son éviction de France Inter va courir les plateaux de télé pendant une année pour expliquer au bas peuple à quel point c’est dur de se faire licencier, ou d’un Christophe Alévêque dont l’arrogance n’a d’égal que l’amertume, qui a des comptes à régler avec tout le monde, et qui se voulait probablement l’héritier de Coluche en se présentant à l’élection présidentielle de 2012, mais qui est bien loin d’en avoir le talent.

    En revanche, le talent, ça n’est pas ce qui manque au Comte, rompu à l’exercice du stand-up, dont il est sans conteste l’une des figures les plus prometteuses. Il faut dire qu’il a écumé toutes les scènes ouvertes de New York, où l’on dispose d’un quart d’heure pour convaincre, ou pour disparaitre sans laisser de trace, ces « open mics » auxquels se frottera quelques années plus tard Gad Elmaleh sans y connaitre le même succès.

    Alors, si vous voulez un bon conseil, courez au République et laissez-vous embarquer dans l’univers drôle, incisif et percutant du Comte de Bouderbala, avec ses anecdotes cocasses dans lesquelles vous pourrez à tout moment vous reconnaitre, même si vous n’êtes ni Chinois ni rappeur, et ses réflexions sur notre monde beaucoup plus profondes qu’elles en ont l’air.

     

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    Instant-City-Le-Comte-de-Bouderbala-001

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Le Comte de Bouderbala Officiel

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Le Comte de Bouderbala Interview JDD

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Le Comte de Bouderbala Grand Angle

     

     

  • New Album of TheYellowBeats : « Exotica » (out today)

     

    Après six mois de composition, d’enregistrement, de mixage, je suis fier de vous présenter le tout nouveau projet « EXOTICA » de TheYellowBeats, accompagné de musiciens plus talentueux les uns que les autres, que je remercie du fond du coeur !

    Musiciens, mais aussi amis… Beth McKenna, Shaun Ryan, Gabriel Vinuela-Pelletier, Louis Aka Trudel, Emilie McAll Pinard, Abyshai Odd Man Black, Jean Baptiste Beltra, Aymeric Alias auront su me guider tout au long de la création de cet album. Sans oublier mes patrons de chez XS, Jean-Phi Goncalves et Luis Goncalves, que je remercie énormément pour m’avoir permis d’enregistrer dans leur studio à Montréal.

    « Un voyage, un album », c’est la meilleure formule que j’ai pu trouver pour vous présenter cet album…

    Merci aussi à Nina Massue, Benjamin Roussel, Christine Roy, Laurine Jousserand, UrbN Logix, Urban Science, Lecypher, Pierre François Sempere, et Instant City, pour m’avoir soutenu. Je compte sur vous pour écouter, liker, partager cet album !

    Et pour le télécharger sans plus attendre, c’est ici !

    TheYellowBeats